J’ai testé : SADcars

Mise à jour octobre 2017 : après une consultation auprès de mes lectrices, je ne sais pas si cette recommandation est encore valide. Alors que certaines, comme moi, n’ont eu aucun problème, un nombre assez élevé a mentionné n’avoir reçu aucune aide mécanique lors de problèmes, des voitures sales ou du mauvais service à la clientèle. À prendre en considération.

Je n’aurais pas cru, après ma première journée au volant de ma SADcars (oui, c’est le nom de la compagnie : autos tristes) me retrouver un jour en train d’écrire une recommandation pour cette dernière.

Disons que nous avons eu une petite frousse…

Une chance, il s’agissait d’une malchance (ou de notre incompétence, c’est selon).

Qu’est-ce que SADcars?

Auto SADcars en Islande
Notre SADcar!

Le principe de SADcars est simple : l’entreprise loue des voitures ayant environ dix ans d’âge, donc un peu maganées, pour une fraction du prix (très élevé) des autres compagnies de location de voiture en Islande.

Nous avons loué notre voiture au bureau de location de Reykjavik, minuscule et situé un peu en retrait de la centrale d’autobus, donc à quelques kilomètres du centre-ville. Le bureau est à l’image de la compagnie : un peu vieux, un peu magané.

Nous sommes les troisièmes dans un line-up de trois groupes. Chaque groupe reçoit le même avertissement «we are the cheapest car rental in Iceland, so you can expect some damage on our cars.»

Le groupe 1 part avec sa voiture. Le groupe 2 aussi.

Reste que nous. La fille voit la note à mon dossier «Ah, je vois que vous avez demandé une Toyota, si possible. Il m’en reste juste une automatique, est-ce OK?» (il faut comprendre qu’il y a un mois, je ne conduisais pas manuel et que j’ai appris grâce à mes cousines en prévision de mon voyage, parce que louer une auto automatique coûte pratiquement le double de prix d’une manuelle!)

«Mais là, j’ai payé d’avance, ça ne coûte pas plus cher?» (payer d’avance donne droit à 15% de rabais)

«Non, non, l’auto est libre pendant ta période de location.»

Score!

Problèmes mécaniques ou (notre) incompétence?

Selfie en voiture

Route en Islande

La première journée passe, tout va bien. Jusqu’à notre retour à Reykjavik. Ça claque, claque, claque sans cesse. Bon, on verra comment ça va demain. On stationne l’auto, pis on va se coucher.

Le lendemain, notre vieille Toyota Yaris 4 portes automatique, qui affichait fièrement 2 barres d’essence la veille, affiche plutôt la petite lumière du manque d’essence. Et le clac, clac, clac semble plus fort que jamais.

On retourne chez SADcars.

On rentre dans le petit bureau, où un couple de Québécois est en train de louer sa SADcar.

«You’re returning the car?» de nous dire la fille qui ne se rappelle clairement pas de nous de la veille.

Je lui réponds «No, we’re having trouble with it», devant une fille clairement apeurée que la vieille SADcar que son chum est sur le bord de louer lui chie dans les mains.

Alors Christian le mécanicien (il me semble que c’était ça, son nom) nous suit jusqu’à l’auto. Je lui explique les problèmes.

«Well, there are two bars for gas, as you said…» Bin non, ça flashe… Ah bin non, y’a deux barres! Ça arrive des fois, qu’il me dit. Une affaire de placement d’essence dans le réservoir quand il n’en reste pas trop.

Et pour la porte, bien… il nous explique qu’une fois fermée correctement (sérieux) ça va claquer moins, mais qu’avec le kilométrage et le type de routes que notre auto a parcouru, il y aura toujours un certain claquement.

Mon verdict final?

Moi au volant de ma SADcar

Bref, après cet incident, tout a été fantastiquement bien avec notre SADcar.

Et sur des «routes» de gravelle comme il y en a partout, partout, partout, j’étais très contente d’avoir une auto maganée que je pouvais ramener maganée (on s’entend). Tant que le windshield est en bon état, que l’auto roule, ça va.

Il y a beaucoup de marques de gravelle sur l’auto. Et un peu de rouille. Et un cap de roue manquant. Mais l’intérieur est propre et la seule règle est de ne pas fumer à l’intérieur.

Paysage hivernal en Islande

L’autre affaire avec les SADcars, c’est qu’ils les louent avec l’essence qu’il y a dans le réservoir et tu les ramènes avec l’essence qu’il y a dans le réservoir.

Ça peut être nice et moins stressant si tu as peur de ramener l’auto en retard (les heures de bureau ne sont pas tant pratiques). Sauf que quand tu t’appelles Béa et que tu calcules très mal ton affaire, tu ramènes l’auto avec à peu près 30$ de gaz de plus que quand tu l’as reçue.

Au moins, on s’est fait un nouvel ami, Konráð le mécanicien, en allant reporter l’auto.

Le total pour notre location de 5 jours (de 9h le 5 juin à 17h le 10 juin) : 323 euros. Incluant l’assurance Euper CDW et la protection contre la gravelle.

Ah et… j’ai recroisé le couple de Québécois du bureau de location, dans une station d’essence de Skaftafell. Mais j’ai juste cliqué APRÈS que c’était eux. Alors, salut, si vous lisez ceci. On a survécu, pis notre auto aussi. J’espère que vous avez eu bin du succès avec votre SADcar aussi!

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Image pour Pinterest : SADcars

As-tu déjà loué une voiture chez SADcars? Dis-le-moi dans les commentaires!

2 Commentaires sur “J’ai testé : SADcars

    • Beatrice dit :

      Oui, comme pour toutes les compagnies en Islande. En fait, souvent les compagnies ne le demandent pas, mais peuvent l’exiger en tout temps. C’est différent pour les Québécois vs. le reste du Canada, car notre permis est écrit en français.

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