Fais ce que tu aimes

La réalité est une série d’articles sur la vie de travailleuse autonome et les hauts et les bas de quitter son emploi pour devenir entrepreneure, le tout, sans filtre et sans gêne. J’ai écrit ces billets en 2012-2013, quand j’ai quitté mon emploi pour me lancer dans le vide.

Bien que ceux-ci soient souvent peu détaillés et partagent des conseils que je ne recommande plus aujourd’hui, j’ai trouvé intéressant de les conserver pour démontrer mon état d’esprit à ce moment.

On entend souvent «si tu aimes vraiment ton emploi, tu n’auras pas l’impression de travailler».

C’est vrai.

Point final.

Tu as beau avoir «la job idéale» selon la définition textbook de job idéale, si tu n’es pas heureuse, que travailler te semble une corvée, ça ne vaut pas la peine.

Ce que tu trouveras dans ce billet

La réalité

J’ai débuté la série La réalité parce que j’avais envie de partager au sujet d’un grand changement dans ma vie. Je voulais en parler, mais aussi me rassurer que je faisais le bon choix, soyons honnêtes.

Et j’ai reçu TELLEMENT de réponses au sujet des premiers billets que je sais que je dois continuer d’écrire à ce sujet.

Pour être honnête, ça me rend presque triste de lire certaines réponses, «wow, je n’aurais pas le courage», «chanceuse!», etc. Peut-être que triste n’est pas bon mot, mais ça me fait réaliser à quel point plusieurs personnes ne sont pas heureuses dans leur vie et n’osent pas changer, car le changement fait peur.

Tu crées ta propre chance et tu peux créer ton propre bonheur.

Je n’étais pas heureuse dans le 9 à 5 classique, autant textbook perfect soit-il. J’ai commencé des démarches pour faire quelque chose qui me rendrait heureuse.

Responsabilité

Je ne dis pas d’être irresponsable… Je suis chanceuse : je n’ai pas de dettes, pas d’enfants, mon loyer ne me coûte pas une fortune, mais toutes ces choses ne devraient pas t’empêcher d’être heureuse.

Si tu as des responsabilités t’empêchant de faire un saut dans le vide comme celui que j’ai fait, tu peux simplement faire le saut vers un autre emploi qui est plus adapté à tes goûts et tes attentes. Il suffit de dédier quelques heures tous les jours à la recherche de quelque chose qui te conviendra plus.

Si tu aimes ce que tu fais, tu n’auras pas l’impression de travailler.

Ces quelques heures de travail supplémentaires, même si c’est tous les jours, devraient être une motivation que le meilleur s’en vient.

Corvée

C’est normal, de temps à autre, de ne pas vouloir aller travailler. Il y a tellement d’autres choses qu’il serait plus le fun de faire, surtout quand c’est une passe pas nice au travail. Mais quand tu te lèves tous les matins en te disant «tabarnak, encore…», il y a un problème.

Un travail ne devrait pas être une corvée.

J’ai l’impression de me prendre pour une motivational speaker ou je ne sais pas trop, mais si je peux inspirer quelqu’un a faire un changement pour le mieux dans sa vie, bin je vais jouer la motivational speaker quelque temps.

Je ris toujours de ma mère lorsqu’elle m’envoie des motivational quotes, mais peut-être que c’est ça qu’il te faut pour te botter le cul. Peut-être que tu préféreras voir une conseillère en orientation. Une coach de vie. Ou peut-être que tu sais déjà ce que tu veux faire.

On travaille 50-60 ans dans une vie. C’est long en TABAROUETTE quand tu n’es pas heureuse.

Penses-y.

Découvre le prochain billet de cette série, Les lectures.

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Image pour Pinterest : fais ce que tu aimes

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5 Commentaires sur “Fais ce que tu aimes

  1. Mélanie dit :

    Je me lance en photo et ça me fait tellement plaisir de lire ton article. Les débuts sont pas mal compliqués même difficiles mais c’est ce que j’aime. J’ai eu deux expériences professionnelles désastreuses précédemment et c’est ce qu’il m’a fallu pour me botter les fesses. Un mal pour un bien sans doute 🙂

    • Beatrice dit :

      Je te souhaite tout le succès du monde! Il y a des bouts rough, mais en même temps, j’écris ceci sur une île paradisiaque d’Australie, alors je me dit que les efforts et choix en valent la peine! 🙂

  2. Katleen dit :

    C’est un commentaire que j’ai entendu plusieurs fois, moi aussi, mais pas dans un contexte professionnel.
    Il y a 20 ans, j’ai rencontré mon futur mari pendant mes vacances au Québec, et j’ai décidé d’immigrer ici. «Wow, chanceuse, tu habites à l’étranger!» On semble oublier que, 20 ans, ce ne sont pas des vacances: je travaille, on paie une hypothèque, on élève 3 enfants avec ce que ça implique de rendez-vous et de frais de toutes sortes – tout comme les gens qui m’envient…
    Bien que tous semblent croire que je vis un rêve perpétuel, je compte sur les doigts d’une main le nombre de personnes qui sont déjà venues me rendre visite 🙁

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