La réalité est une série d’articles sur la vie de travailleuse autonome et les hauts et les bas de quitter son emploi pour devenir entrepreneure, le tout, sans filtre et sans gêne. J’ai écrit ces billets en 2012-2013, quand j’ai quitté mon emploi pour me lancer dans le vide.
Bien que ceux-ci soient souvent peu détaillés et partagent des conseils que je ne recommande plus aujourd’hui, j’ai trouvé intéressant de les conserver pour démontrer mon état d’esprit à ce moment.
OK, c’est dit. Je-m’en-vais-en-Australie. Je l’ai dit. J’en ai parlé.
Juste avouer que je devais écouter cette voix qui me disait de partir, c’était toute une étape. C’est con, hein?! Juste parler de mes intentions, ça me stressait tellement. Là, c’est out there. Plus le temps de reculer. Je-m’en-vais-en-Australie. Je-m’en-vais-en-Australie.
Même si je dis encore à presque tout le monde que je pense « peut-être » aller en Australie… « Peut-être »…
Là, il faut comme que je me déniaise. Tsé, la personne moyenne qui décide de partir six mois à l’autre bout de la planète le fait habituellement avec beaucoup de préparation. Moi, je me décide à six mois d’avis.
Quand le billet d’avion seulement coûte 2000 piasses et que je n’ai jamais épargné une cenne de ma vie.
OK, alors, je commence où? Premièrement, il me faut un visa. Le visa que je veux se nomme « Working Holiday » et donne droit à 12 mois en Australie. Tu peux en faire la demande à tout moment, et le visa « s’active » lors de ton entrée dans le pays.
Il est possible de faire la demande d’un deuxième visa par la suite, mais sous tout plein de conditions.
Déjà, pour le premier visa, il faut répondre à certains critères. Avoir entre 18 à 30 ans, check. Il faut accepter les valeurs australiennes (oui oui), check, euh, je pense.
Australian values include respect for the freedom and dignity of the individual, freedom of religion, commitment to the rule of law, Parliamentary democracy, equality of men and women and a spirit of egalitarianism that embraces mutual respect, tolerance, fair play and compassion for those in need and pursuit of the public good.
Australian society also values equality of opportunity for individuals, regardless of their race, religion or ethnic background.
Et ce n’est pas négligeable, il faut payer 280$ juste pour postuler. Donc tu t’arranges pour ne pas manquer ta shot.
Il n’y a pas juste la destination à prendre en considération. Il y a ma maison aussi. Pour être admissible au régime d’assurance maladie du Québec, il faut être au Québec « au moins une moitié de l’année« …
Ce que ça veut dire : « il faut totaliser moins de 183 jours d’absence dans une même année civile. […] Une année civile commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre d’une même année » (par ici). Les séjours de 21 jours ou moins ne comptent pas dans ce calcul.
Donc si je pars 182 jours, je peux partir à nouveau, tant que c’est moins de 21 jours. Ça me va. Si je pars le 16 janvier, je peux donc rester en Australie jusqu’au 17 juillet.
Mais si je pars six mois, est-ce que je perds des privilèges? Est-ce que je vais devoir des taxes et des impôts à tout le monde partout sur la planète? Trouver cette information est plus difficile que je l’aurais cru.
Et il y a l’assurance. Je vais devoir contacter mon assureur afin de voir quelles sont mes options, pour un si long séjour.
Et je n’ai pas encore mon billet d’avion…
Découvre le prochain billet de cette série, La phase du regret.
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Yay pour le visa d’Australie! Pour l’assurance maladie, téléphone leur car ils offrent des exceptions qui vont au total jusqu’à 1 an et demi pour des gens qui voyagent sur des visas comme le tien! Ça va donc te donner plus de liberté par rapport à tes dates 🙂
haha il ne faut pas que ma mère voit ceci 😉 Je crois tout de même faire un tour de 6 mois. Au pire, je peux y retourner pour 20 jours par la suite 😉