Travailler de n’importe où : un avantage d’être pigiste

Je me fais souvent demander comment je fais pour voyager autant.

Premièrement, c’est un choix de vie que j’ai fait.

Je sacrifie bien des choses afin de garder tous mes sous pour mes voyages. Je n’achète pratiquement pas de vêtements, je vais rarement au resto, je fais attention à mon budget à l’année, entre autres.

Mais j’ai surtout fait le choix, en 2013, d’être travailleuse autonome.

Et aujourd’hui, ça me permet d’apporter mon travail avec moi en voyage, peu importe où je me trouve dans le monde.

Voyager en travaillant

ordinateur dans un café à Vancouver

En faisant le choix d’être travailleuse autonome, j’ai aussi fait le choix de travailler d’un peu partout dans le monde.

Avec le type de travail que je fais, je n’ai vraiment besoin que d’un ordinateur et d’une connexion internet pour travailler. Je peux travailler de n’importe où, dans n’importe quelles conditions.

Je pense que le meilleur exemple est lorsque j’étais en Islande, en 2015, et que j’ai participé à une conférence avec des gens aux Québec… assise dans l’auto, pendant que mon amie Mel conduisait!

Grâce à ma borne d’internet portatif, j’avais accès aux visuels de la conférence et à la voix de mes collègues. C’est quand même fou!

C’est aussi pour ça que je peux me permettre de partir un mois assez fréquemment. Même si je suis en voyage, je réserve plusieurs heures chaque jour pour consulter mes courriels, rédiger des articles et travailler sur certains dossiers.

Ça semble simple, et ce l’est la plupart du temps, mais il y a quand même des trucs à considérer.

Par exemple, je pars toujours avec mon ordinateur portable et je dois m’assurer d’avoir une bonne connexion internet partout où je me trouve. Et je dois me motiver à travailler, même dans un endroit paradisiaque. Plus facile à dire qu’à faire!

Je dois aussi m’assurer d’avoir accès à toutes mes données, car j’ai un ordinateur de bureau en plus de mon ordinateur portable. Je suis très fan de l’application Dropbox, haha.

Pourquoi je suis travailleuse autonome

Travail au centre communautaire d'El Transito

Oui, le télétravail est maintenant accessible même à certains employés, mais être travailleuse autonome (et maintenant entrepreneure) est vraiment le seul choix logique pour moi.

Les rares fois que j’ai travaillé en entreprise, je me suis vite rendu compte que ce n’était pas pour moi. J’ai de la difficulté avec l’autorité et les horaires stables, donc en partant, on s’entend que ce n’est pas idéal, haha.

Et alors que certaines trouvent le fait d’être travailleuse autonome super insécurisant, pour moi, c’est MOINS stressant qu’un emploi. Je n’ai pas regretté un instant mon choix depuis que je l’ai fait, même si ça n’a pas toujours été facile.

Je trouve qu’en travaillant du lundi au vendredi de 9h à 17h, toutes les semaines, toute l’année, tu n’as pratiquement plus le temps de vivre.

Et du jour au lendemain, tout peut être enlevé par le mot « restructuration ».

Pas pour moi. Ce déclic, je l’ai eu quand mon frère est décédé. Je savais maintenant que la vie pouvait arrêter n’importe quand, même à 18 ans.

Mon objectif de vie principal, c’est d’être heureuse, pas de travailler. Et pour moi, être heureuse, ça passe par le voyage.

Ça parait cucul et idéaliste, mais j’ai choisi la liberté, quitte à faire moins d’argent, quitte à ne pas savoir d’où viendrait ma prochaine paie.

C’est un risque. Mais qui, pour moi, en vaut absolument la peine.

Les avantages d’être blogueuse

Moi à Winnipeg avec mon cellulaire
Blogueuse au travail! (Crédit photo : Tourism Winnipeg)

Pour voyager autant, j’ai aussi quelques perks en tant que blogueuse. Mais attention : je me garde bien d’utiliser le mot « chance » ici!

Cependant, puisqu’un blogue est une plateforme de diffusion, j’ai parfois accès à des tarifs média ou à des gratuités qui me permettent de voyager plus. Mais ce n’est jamais gratuit-gratuit.

Un tarif média ou une gratuité, c’est un échange de service. On ne me donne pas 1000$ de bébelles pour le fun de me donner des choses. On m’y donne accès afin que je fasse une couverture médiatique, qui a une valeur monétaire elle aussi.

Quand je reçois quelque chose, je dois quelque chose en retour. Ce n’est pas pour mon plaisir personnel, c’est pour mon travail (même si c’est le fun).

En d’autres mots, les chroniqueurs culturels reçoivent des CD, car ils doivent parler de nouveautés dans le cadre de leur travail et ce serait absurde qu’ils dépensent leur paie sur des albums afin de travailler.

C’est la même chose pour les blogueurs. Sauf que, puisqu’on couvre une multitude de sujets, on a accès à une variété de produits et expériences.

Il ne faut pas perdre de vue que même si j’ai créé mon emploi et qu’il est le fun en tabarouette… c’est une job. J’ai des factures et un loyer à payer. Et en plus, puisque je suis entrepreneure, j’ai une charge fiscale à assumer et plusieurs dépenses d’entreprise à faire tous les mois!

En gros, la raison pour laquelle je peux voyager autant, c’est que j’amène mon travail avec moi. Et que j’organise mon budget en conséquence. Tout simplement! 🙃

Est-ce mieux de travailler à la maison quand tu es pigiste ou entrepreneure? Pas nécessairement!

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Image pour Pinterest : digital nomad

Aimerais-tu avoir la liberté de travailler en voyageant? Dis-le-moi dans les commentaires!

4 Commentaires sur “Travailler de n’importe où : un avantage d’être pigiste

  1. MC dit :

    Pour avoir été en Australie 2 mois au printemps dernier en Campervan, le Wifii du McDo a été mon sauveur côté Internet! 50 cents, c’est un pas pire rapport qualité-prix une petite crème molle qui te donne un accès Internet 😉

    Wikicamp a aussi changé ma vie, mais ça, je te l’ai déjà écrit. héhé.

    MC

    • Beatrice dit :

      haha oui, j’ai beaucoup utilisé le WiFi du McDo et du Hungry Jack’s! J’ai même déjà passé du temps près du resto, sans rentrer dedans, pour utiliser le WiFi 😡 haha Et Wikicamp est sur ma liste de trucs à essayer lors de mon voyage le mois prochain!

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