Une confession

J’ai l’impression que je dois m’expliquer. Ou peut-être que je veux simplement me confesser, pour enfin dire haut et fort une vérité que je garde pour moi depuis quelque temps. Et que je ne suis pas capable d’exprimer à voix haute.

Je rush un peu beaucoup ces jours-ci.

Je parle de défis, de positivisme, de réussir, mais, dans le fond, je ne suis que rarement mes propres conseils. J’ai un peu l’impression d’être une fraude.

Tsé, le syndrome de l’imposteur? Bin c’est moi, ça.

J’essaie toujours d’être le plus transparente possible sur ce blogue. Donc j’avais envie d’en parler ici, même si ça sort de mes sujets habituels.

Syndrome de l'imposteur

Ce que tu trouveras dans ce billet

Je suis en mode panique

Je l’ai vraiment réalisé samedi dernier.

Ça faisait plusieurs jours que ça n’allait pas, j’avais eu plusieurs ennuis avec diverses compagnies (tant au niveau personnel que professionnel), j’ai pour la première fois eu à dealer avec des clients mauvais payeurs au moment où j’avais le plus besoin de sous, j’ai eu des commentaires négatifs sur certains mandats, et, surtout, j’ai commencé à me mettre une immense pression pour vivre de ce blogue.

Plus le blogue grossit, plus les gens me disent « ça va bien tes affaires! », plus je capote.

Samedi dernier, ça n’allait vraiment pas. Je me suis réveillée après une semaine difficile et mon routeur avait eu un bogue. Je n’avais qu’à peser « reset » pour résoudre le problème, mais d’avoir à faire ça en me levant me semblait comme la plus difficile des tâches.

C’était comme si le monde au grand complet était contre moi.

J’ai quand même fait ce qui était à mon horaire : chronique radio, puis gym. Mais ces tâches ont semblé plus ardues qu’à l’habitude. J’ai décidé de me payer la traite avec un sac de popcorn au cheddar de marque PC (c’est le meilleur).

Je suis arrivée au Pharmaprix, et il ne restait plus de popcorn au cheddar PC. Il y avait genre 5 autres marques de popcorn au cheddar, mais pas le PC.

Et j’ai failli me mettre à brailler.

On s’entend que ce n’est pas une réaction normale. C’est complètement démesuré, complètement absurde.

J’ai passé la soirée à manger mon sac de popcorn (moins bon) au complet. Puis je me suis claqué un Kraft Dinner. Le comfort food, c’est mon mécanisme de survie. Ma mauvaise habitude. Surtout l’hiver. Mautadine que j’hais l’hiver et son effet sur mon moral.

Mais une fois le sac englouti, une fois tout le Kraft Dinner mangé, j’ai snapé. Aussi rapidement que je m’étais laissée snaper vers le négatif. J’ai décidé que je voulais me sortir de ce pattern.

Le pattern qui me suit depuis des années : je me mets plein de pression, je deviens super stressée, et quand je suis stressée, je fais tout sauf ce que je dois faire. Je deviens une reine de la procrastination. Donc je stresse plus. Donc je procrastine plus. Donc je panique plus.

Santé mentale

Il faut dire que je pars à -10 au niveau de la santé mentale. J’ai de graves problèmes d’anxiété depuis plusieurs années. J’ai longtemps pris de la médication, j’ai consulté des professionnels, et quand la situation s’est finalement réglée un peu, j’ai perdu mon frère, ma personne préférée au monde.

J’ai souvent utilisé ce blogue pour parler de tous ces changements que j’ai mis en place pour tenter de remonter la pente. Je veux toujours axer sur le positivisme, mais la vérité est que ce n’est pas toujours rose dans mon cerveau.

Je suis tannée. J’ai enfin trouvé que je veux faire, ce que j’aime faire, et c’est ce blogue. Mais vivre d’un blogue au Québec, ce n’est pas facile. J’ai de super contrats on the side qui me permettent de manger, et, en plus, c’est vraiment des nice contrats. Je devrais être heureuse.

Je devrais être heureuse

Il y a quelque temps, j’ai brainstormé avec moi-même et j’ai décidé d’ouvrir une petite boutique pour générer un peu de profits avec le blogue, parce que ça me permettrait de continuer à être créative.

Sauf que jamais je n’aurais pensé que ce serait autant de travail, de back and forth, de problèmes à régler. J’ai aussi voulu engager une personne aux ventes, parce que juste le mot « vente » me donne des sueurs froides. Mais je n’ai pas les sous pour engager quelqu’un qui m’aiderait à faire des sous. Une belle roue, hein?

Donc au lieu de focaliser sur les solutions pour réussir mes objectifs, j’ai commencé à procrastiner plus que jamais. Mon outil de procrastination de choix? Les médias sociaux.

Je me mentais en disant que je répondais aux questions de lectrices, que c’était donc du temps bien investi. Mais checker sa page Facebook aux 5 minutes, pratiquement 50 fois par jour, ce n’est pas normal. Et obséder sur les médias sociaux, c’est la meilleure façon de se comparer à d’autres.

Et entendons-nous que c’est rare qu’on se compare positivement. Les autres réussissent toujours mieux. The grass is always greener on the other side.

Bref, mes journées étaient une succession de procrastination, médias sociaux, comparaison, panique, travail, comfort food, panique, plus de travail, médias sociaux, comparaison, panique, travail… jusqu’à minuit, 1h du matin.

Les réveils étaient de plus en plus difficiles, mais je ne faisais que continuer ce mauvais pattern.

Pis, dimanche, quand je pensais enfin m’être levée du bon pied avec l’idée que les choses vont changer, je me suis arraché un bout de doigt avec ma mandoline.

Caliss

Changements

Je suis tannée.

Je ne deal pas bien avec la pression, et j’ai choisi le métier le plus stressant au monde : entrepreneure.

Clap clap, hein?

Mais je ne suis pas bien en entreprise. J’ai essayé. J’aime être travailleuse autonome, j’aime travailler sur mes propres projets. Même si des fois, c’est encore plus difficile que d’être employée. Je dois cesser d’aller automatiquement vers mes mécanismes de survie.

La vérité, c’est que j’ai peur du succès. C’est beaucoup plus facile de se plaindre de son sort.

Je connais les solutions pour me débarrasser de mes mauvaises habitudes. Je les ai toutes essayées à un moment ou un autre :

  • Cesser de me mettre autant de pression pour que tout aille plus vite;
  • Utiliser l’app « Self Control » pour m’empêcher d’aller sur les médias sociaux quand je dois travailler;
  • Cuisiner plus, ça me relaxe, et c’est réconfortant sans être du junk food;
  • Arrêter de travailler le soir;
  • Ne pas utiliser mon cellulaire au lit;
  • Cesser de me comparer aux autres (plus facile à dire qu’à faire!);
  • Écrire mes accomplissements pour m’aider à focaliser sur le positif;
  • Respirer, méditer, faire de l’exercice.

Donc, voilà. Je voulais être transparente, je voulais dire que même si mes billets sont remplis de positivisme, de belles idées, de tout, bin ce n’est pas toujours joyeux dans ma tête. Je ne dois pas être la seule à vivre des moments du genre, mais j’ai une plateforme pour en parler, m’aider et peut-être aider d’autres personnes au passage.

Alors je partage.

Comment vais-je, deux ans plus tard? J’ai publié une mise à jour sur les changements que j’ai faits dans ma vie en août 2018.

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Image pour Pinterest : anxiété

Comment te sors-tu des passes plus difficiles? Dis-le-moi dans les commentaires!

77 Commentaires sur “Une confession

  1. Josée Laforest dit :

    Béatrice, c’est la première fois que j’écris sur ton blogue mais ton billet m’a vraiment touché. Je crois que le meilleur investissement que tu pourrais faire à l’heure actuelle serait de consulter. Psy., travailleur social, peu importe mais cela te permetterait mettre de ll’avant ton potentiel et de trouver ta voie, celle qui te rendra heureuse.

    • Beatrice dit :

      Merci Josée! Je l’ai fait par le passé, malheureusement ce ne fût pas concluant du tout, donc disons que cette option ne me tente moins pour l’instant. De plus, il est certain que le coût au privé et les délais au public sont un frein assez important…

  2. Josée dit :

    Malheureusement, trouver un intervenant « compatible » n’est toujours facile…la règle: se sentir mieux en sortant de la première rencontre. Si ce n’est pas le cas, on passe à quelqu’un d’autre. Pour ce qui est des finances, je comprends très bien que cela peut être un frein mais se choisir fait parti de la démarche. Bonne chance Béatrice.

  3. Noémie dit :

    J’ai des horaires de travail irréguliers et j’ai commence à sombrer dans une passé low-energy avec du snooze à volonté. Par super productif! Depuis quelques semaines, j’ai commence à écrire dans un journal. J’ai souvent essayé, mais ça ne fonctionnait jamais jusqu’à ce que je me procure le Five Minute Journal (fiveminutejournal.com) . C’est la première chose que je fais le matin et la dernière avant de me coucher et c’est en train de changer ma vie. Le livret lui-meme est assez dispendieux mais tu peux aller voir quelles sont les questions à se poser le matin et le soir et les retranscrire dans un cahier que tu as à la maison. Ça me met dans un bon mood et ça me motive à ne pas snoozer le matin. Je le conseille à tout le monde!

    • Beatrice dit :

      C’est drôle, j’ai lu un autre article il y a quelques heures à peine qui parle de l’importance du « journaling » pour s’aider à s’aider. J’ai commencé la méditation guidée « Headspace » matin et soir, mais je garde ceci en tête! Merci Noémie!

  4. Emilie dit :

    Tu es la 2 ou 3e qui écrit un truc de ce genre cette semaine et je m’apprête moi meme a avouer au monde entier (ou les 90 personnes qui me suivent « haha ») que j’ai peur des gens! Alors merci de cette ouverture, ça fait du bien! Et tout ce que j’ai à te dire c’est d’écouter ton intuition. Apres le reste vient facilement 🙂

    • Beatrice dit :

      L’anxiété est à la mode, yay 😉 😉 😉 Merci de ton commentaire, Émilie! Pour vrai, cliquer « publier » sur ce billet me stressait, car j’ai TELLEMENT de raisons d’être heureuse, et cette bibitte d’anxiété me tourne tellement souvent autour de la tête, j’avais un peu peur de me faire juger, de me faire dire que c’est du « rich kid privilege », « white kid privilege » ou tout autre jugement facile. Les commentaires de gens qui disent se reconnaître dans ce billet me confirment que c’était la bonne chose à faire!

  5. Catherine dit :

    J’ai découvert il y a quelques temps la méditation via François Lemay du mouvement inspiré-toi et ça m’aide beaucoup. François et Inspire-toi ont tous deux une page Facebook très intéressantes à suivre. Beaucoup de capsules à regarder, on en trouve aussi sur YouTube. C’est motivant et inspirant. Pour apprendre le volet méditation, j’ai acheté son cours que je suis en ligne. Mais si tu veux t’y intéresser un pas à la fois, je te conseille d’apprendre à connaître tranquillement François et son équipe. Le focus est sur le moment présent. Ça été une révélation pour moi. Ça peut sembler simplet mais être dans le présent n’est pas si simple et pourtant pour l’anxiété ça change tout!! comme je n’ai pas toujours le temps de méditer, je pratique tous les jours la cohérence cardiaque. Cinq petites minutes qui font le plus grand bien. François Lemay en parle parfois mais j’aime beaucoup le site de Florence Servan Shreiber (voir Google). Non seulement je vivais rarement dans le moment présent mais j’oubliais de respirer aussi! Voilà, j’avais envie de partager car ton billet m’a touché.

    • Beatrice dit :

      Merci Catherine! Je découvre la méditation guidée, disons que j’ai longtemps dit haut et fort que ça semblait « cul cul ». J’ai encore un peu de difficulté à rester concentrée et prendre le tout au sérieux, donc j’y vais un pas à la fois, j’ai commencé par un truc gratuit de 10 jours, Headspace. Jour 4 et ça va toujours bien… Je garde le nom Inspire-toi & François Lemay en tête. 🙂

    • Stéphanie dit :

      Bonjour Beatrice, pourquoi as tu arrêté la médication ? Quand on prend un médicament pour l’anxiété on a souvent l’impression qu’il faut absolument apprendre a vivre sans, que c’est une béquille…je ne dis pas qu’il faut être gelé comme une balle mais parfois certaines personnes ont besoin d’une dose minimale pour être fonctionnel au meme titre qu’une personne diabetique a besoin de son médicament et de faire attention a son alimentation. Une petite réflexion en ce samedi matin. Bonne journée

      • Béatrice dit :

        Bonjour Stéphanie, j’ai arrêté la médication il y a près de 10 ans pour des raisons personnelles que je préfère ne pas partager publiquement. J’ai suivi un protocole avec mon médecin pour tranquillement diminuer les doses et vérifier que j’allais toujours bien. Je ne ressens pas le besoin d’en prendre aujourd’hui 🙂

  6. Marie-Pierre dit :

    Bonjour Béatrice! J’ai découvert ton blogue récemment et j’aime beaucoup! En particulier ton authenticité, comme dans ce billet. 🙂 Voici mon truc contre l’angoisse que je pratique depuis que je suis toute petite (et qui vient de ma maman). Lorsqu’il y a une situation stressante en vue (appeler un client pour offrir mes services, donner une formation en anglais pour la première fois, etc…), il y a deux options : soit il y a encore du temps devant moi et j’ai le temps de bien me préparer. Dans ce cas, je me dit que je n’ai qu’à mettre tout l’effort qu’il faut pour être prête. Soit je n’ai pas/plus le temps de me préparer et donc, ça ne sert plus à rien de s’en faire (dans ce cas là, mieux vaut opter pour une bonne nuit de sommeil ou une petite pause pour se détendre et advienne que pourra, le ridicule ne tue pas!).

    • Beatrice dit :

      Premièrement, merci beaucoup Marie-Pierre, ton mot me touche beaucoup! J’essaie de mettre en place les trucs que tu mentionnes, mais des fois mon cerveau ne coopère pas… ou coopère trop, et je me mets à parler beaucoup trop sans être capable d’arrêter! haha

  7. Stephanie dit :

    J’ai été à ta place Béatrice: entrepreneure anxieuse et imposteure dans ma tête. La switch n’était jamais à off. Mon échapatoire: les comédies romantiques.
    J’ai fait un burnout et une dépression qui m’ont amené à me poser de sérieuses questions.
    Malgré le remaniement complet de ma vie, je ne regrette absolument pas la belle aventure qu’a été mon entreprise. Mais il y a une chose que je changerais si c’était à refaire: j’embarquerais au moins une autre personne dans mon aventure, pour s’occuper de ces aspects où je n’étais pas bonne (la vente!). Pas comme employé, mais comme associé. On partage son bébé, son projet, mais ça fait double de nouvelles idées et un fardeau moins lourd.
    Bon courage!

    • Beatrice dit :

      Salut Stéphanie! Merci de ton commentaire. Si tu savais comment j’aimerais avoir quelqu’un avec moi dans cette aventure! Mais trouver quelqu’un de confiance avec qui partager ce site qui me tient tant à coeur, je pense que ça me stresse encore plus que le mot « vente », haha!

  8. Marie Noelle Marineau dit :

    Je me reconnais dans plusieurs choses que tu nommes. Pis ce n’est pas cool (à vivre). Je fais un peu comme toi, je regarde mes réseaux sociaux 20 000 fois par jour. Pis j’angoisse. Je trouve ça rafraîchissant de lire un billet qui parle de cet aspect de la vie de blogueuse qui est souvent plus « cachée »… pis je vais aller voir l’app dont tu parles hihi

    • Beatrice dit :

      Je suis contente de savoir que je ne suis pas la seule.. Ah, les mauvais mécanismes et automatismes, hein! Et Self Control, c’est vraiment magique. Même si tu deletes l’app, les sites restent bloqués! Tu caches ton téléphone et tu n’as comme plus le choix de te concentrer sur ce qui est important.

  9. Marie-Hélène dit :

    Merci de partager ! L’anxiété est un mal beaucoup plus répandu qu’on croit. Je vis aussi avec ce problème depuis plusieurs années moi-même. Parfois, je contrôle et parfois ça dérape. Je salue ton courage d’avoir choisi une voie qui n’est pas facile (travailleur autonome et entrepreneure), mais c’est la tienne, suis-là !
    J’apprécie beaucoup tes articles, je suis cheap moi-même, je déteste le gaspillage alimentaire (c’en est presque une maladie…..) j’adore voyager (j’ai d’ailleurs vécu 1 an en Tasmanie à l’âge de 18 ans ;-))

    Depuis deux ans, je suis une thérapie de groupe (c’est à l’hôpital et donc pas de frais à débourser comme pour un psy) et c’est très bénéfique ! Épeurant, confrontant, mais très efficace ! Si tu as des questions, écris-moi, ça me ferait vraiment plaisir de t’en parler, de t’expliquer comment ça fonctionne et comment c’est efficace.

    Bien sûr, l’exercice aide énormément (essaie le ski de fond, tu verras l’hiver autrement!!! – j’ai aussi des trucs pour en faire pour pas cher).

    voilà, je ne fais JAMAIS de commentaires sur les articles publiés sur des blogs – même sur FB, j’ai trop peur de ce que les gens pourraient penser….. (propre à l’anxiété), mais je voulais le faire sur ton article, parce que tu as plongé et c’est digne de mention ! Bravo !!

    • Beatrice dit :

      Bin là, t’as vécu en Tasmanie! Je suis tellement jalouse!!!! Merci énormément de tes commentaires et d’avoir pris le temps de laisser un commentaire. C’est vraiment apprécié. J’avoue que je n’aurais jamais pensé à une thérapie de groupe, je ne savais même pas que ça existait. Je garde cela en tête! Merci encore 🙂

  10. Sara dit :

    Merci d’en parler! C’est important…
    Pour ce qui est des trucs, j’ai rempli un questionnaire de sondage pour une étude sur la santé mentale une fois, et il y avait une liste de trucs possibles (qui peuvent fonctionne ou non, ça dépend de la personne et du contexte). Quand je vais moins bien, je la consulte pour me donner des idées. La voici :
    Je m’informe sur mon problème de santé mentale.
    J’ai une alimentation saine.
    J’utilise l’humour.
    J’essaie de garder espoir dans les moments plus difficiles.
    Je réserve du temps pour moi, pour faire des choses qui me plaisent.
    J’essaie de faire face à mes peurs.
    J’organise mes journées autour d’une routine.
    J’utilise des traitements complémentaires (art-thérapie, luminothérapie, acupuncture, etc.) pour mon problème de santé mentale.
    J’ai de bonnes habitudes de sommeil.
    J’apprends à faire la différence entre mon problème de santé mentale et qui je suis en tant que personne.
    J’ai recours à des mots d’encouragement, des images ou des phrases inspirantes.
    Je consulte un professionnel (médecin, psychologue, travailleur social, etc.) pour mon problème de santé mentale.
    Je continue à utiliser les outils (trucs, moyens) qui me font du bien lorsque mon état s’améliore. Je trouve les outils (trucs, moyens) qui fonctionnent selon mes goûts, selon qui je suis.
    Je trouve les outils (trucs, moyens) qui fonctionnent selon mes goûts, selon qui je suis.
    Je prends du temps de repos lorsque j’en ai besoin.
    J’évite de trop me comparer aux autres.
    Je prends soin d’un animal.
    Je m’inspire de personnes vivant ou ayant vécu des difficultés similaires aux miennes.
    J’ai une occupation (travail, bénévolat, etc.) qui me permet de voir des gens.
    J’évite les relations qui peuvent être mauvaises pour moi.
    J’apprends à vivre avec mon problème de santé mentale.
    Je me fixe des objectifs réalistes.
    Je fais une démarche de psychothérapie.
    Je tiens un agenda des tâches à effectuer.
    Je consulte un médecin pour ma santé physique.
    Je respecte mon propre rythme de vie, en fonction de mes capacités.
    Je fais des activités récréatives, des sorties avec d’autres personnes.
    J’apprends à vivre avec mes forces et mes faiblesses.
    Je fais des activités de détente (massage, spa, etc.).
    Je demande de l’aide concrète (services, matériel, etc.) à  mon entourage.
    Je consacre du temps à ma vie spirituelle (religion, philosophie de vie, méditation, etc.).
    J’aménage mon logement ou ma maison pour répondre à mes besoins.
    Je me félicite pour mes réussites, petites ou grandes.
    Je pratique la méditation.
    Je note ou je porte attention à mes pensées, mes émotions, mes comportements.
    J’essaie de reconnaître les signes qui indiquent une possible rechute de mon trouble de santé mentale.
    J’ai des activités dans lesquelles je me sens valorisé(e).
    Je fais des activités que j’aime pour garder un rythme de vie actif.
    Je fais des activités qui mettent mes forces en valeur.
    Je fais du sport, de l’activité physique.
    J’essaie de m’aimer comme je suis.
    Je prends du recul par rapport aux événements qui peuvent me déranger ou me perturber.
    Je surveille et je modère ma consommation de substances qui peuvent être mauvaises pour moi (alcool, boisson énergisante, café, etc.).
    J’évite de discuter de mes difficultés avec certaines personnes.
    Je m’implique activement dans mon suivi avec le(s) professionnel(s) que je consulte (médecin, psychologue, travailleur social, etc.).
    Je m’informe sur les ressources disponibles pour m’aider avec les difficultés que je vis (sites Internet, organismes, professionnels, livres, etc.).
    Je m’occupe de façon à ne pas toujours penser à  mes difficultés.
    Je tiens compte de mes capacités lorsque je fais mon horaire.
    J’exprime ce que je pense, ce que je ressens.
    Je trouve des outils (trucs, moyens) pour m’aider à  gérer les moments difficiles.
    Je fais des exercices pour me relaxer (yoga, tai-chi, techniques de respiration, etc.).
    Je trouve du réconfort, de l’écoute auprès de mon entourage.
    J’essaie de résoudre les problèmes qui m’arrivent en y allant une étape à  la fois.
    Je me questionne pour essayer de comprendre les causes qui expliquent mon problème de santé mentale.
    Je participe à un groupe de soutien ou d’entraide pour m’aider à  gérer les difficultés que je vis.
    J’échange avec des personnes vivant ou ayant vécu des difficultés similaires aux miennes.
    J’apprécie les belles choses, les petits plaisirs de la vie.
    Je concentre mon attention sur le moment présent.
    J’utilise des ressources alternatives pour ma santé (chiropraticien, ostéopathe, produits naturels, etc.).
    Je prends des médicaments pour mon problème de santé mentale selon les indications d’un professionnel de la santé.
    Je fréquente des endroits publics dans mon quartier (bibliothèque, café, parc, etc.).
    Je m’affirme lorsque cela ne fait pas mon affaire.
    Je prends soin d’une ou de plusieurs personnes autour de moi.
    J’essaie de modifier la façon dont je me parle (discours intérieur) et la manière dont je vois les choses.

  11. Anne-Lise dit :

    Hello! Wow je me retrouve tellement dans ton article! Ma solution à moi? Qu’on aille prendre un café pour qu’on se rende compte de notre bêtise commune. Je vais pas essayer de te rassurer parce que moi ça marche pas quand on le fait! 😉
    Je suis à 2 doigts de concrétiser des projets dont je rêvais et je regarde Dexter au lieu de faire ma présentation. Parce que ça me stress. J’ai bien l’impression que le déclic devra se faire dans notre tête ! En tout cas lâche pas !

    • Beatrice dit :

      Hahahaha j’aime ta solution! On s’arrangera quelque chose avec Jen! Et je comprends TELLEMENT pour la procrastination. Et là, un moment donné tu vas réaliser que c’est comme LÀ qu’il faut faire quelque chose, et la panique va embarquer. Superbe! Sur ce, je m’en fais faire mon nouvel exercice de méditation-pré-dodo pour essayer de m’aider! J’essaie!

  12. Jennifer dit :

    Eh la la, pas facile! Mais tu sais, regarder le web et voir que les autres sont meilleurs, c’est la même chose que quand les gens te disent que ça va bien tes affaires. Ces gens-pour-qui-ça-va-mieux sont peut-être découragés eux aussi. On a tous pe syndrome de l’herbe plus verte, hélas.
    Si jamais tu veux faire du ci-working pour un peu de motivation ou du brainstorming fais-moi signe, je suis là

    • Beatrice dit :

      Bonne idée, on fera ça un moment donné, dans un chouette café! La plupart du temps, je le SAIS que ce que je pense est totalement, absolument, follement ridicule, mais des fois c’est juste impossible de me sortir cette idée de la tête. Donc j’essaie de me le répéter, que tu ne sais jamais ce que l’autre vit et qu’elle est peut-être en train de se dire la même chose à TON sujet!

  13. Mylie dit :

    Béatrice, je lis ton blog depuis longtemps. Tes billets sur tes voyages, sur tes trucs pour économiser, je les trouve super! Ce soir, c’est la première fois que je t’écris, parce que pas plus tard que cet après-midi, j’ai écrit un billet similaire au tien, j’ai avoué mon amour pour le Kraft Dinner et en tombant sur ton article, je mangeais justement du popcorn… 😉 Je t’envoie des ondes positives. On en reçoit jamais assez! Moi, la thérapie, la médication et la méditation m’aident un petit pas à la fois! Il ne faut jamais avoir honte d’en parler… Bon courage et bonne soirée! 🙂

  14. Linda Garceau dit :

    Bon, à titre de psychologue à la retraite, je peux suggérer une première chose, laisser tomber les « je dois », « je devrais ». Ce genre de pensée est néfaste et provoque de l’anxiété, Il n’y aura pas de catastrophe si la chose qu’on dit qu’on doit faire ne se fait pas, la terre n’arrêtera pas de tourner.Même chose pour le « je dois réussir ». C’est certain que ce serait plus agréable de réussir mais quelle catastrophe va arriver si on ne réussit pas?

    Je vois que tu as beaucoup de cognitions, de croyances qui t’amènent à te mettre de la pression qui, naturellement, provoque de l’anxiété. Il faudrait commencer par éliminer les « je dois ».

    • Beatrice dit :

      Merci Linda! J’essaie effectivement de me répéter « qu’est-ce qui est le pire qui peut arriver? » Je sais pertinemment que personne ne va mourir si je ne réussis pas un objectif, je travaille en communications! Plus facile à dire qu’à faire, cependant! 😉

  15. Emilie B. dit :

    Pas facile la vie de travailleur autonome! Je le vis aussi très intense le stress (ça sort en eczéma… et mon remède c’est pas le comfort food, c’est le magasinage. Ouch!) et je trouves que c’est presque impossible de trouver le bon équilibre de travail/confort pour être bien. Soit t’as plein de projets et tu ne sais pas si tu vas y arriver = stress. Soit tu n’as rien qui rentre et les paiements arrivent = stress. On n’a vraiment aucun contrôle là dessus. 🙁

    MAIS la bonne nouvelle, on a contrôle sur comment on traite notre corps pendant ces périodes de stress, comme tu as mentionné dans tes solutions. Mon truc préféré est de faire une activité « rewarding » (yoga, massage, épicerie, marche à l’extérieur, prendre un café quelque part de nouveau) PENDANT les « heures de bureau ». C’est ce qui me rappelle pourquoi je suis travailleur autonome : l’horaire flexible! Trouves le « pourquoi » tu es à ton compte et exploite le au maximum. C’est ton arme et c’est ce qui va te faire continuer comme une féroce guerrière que tu es! Bonne chance avec la suite et tiens nous au courant sur ton blogue! 🙂

  16. Linda Garceau dit :

    J’oubliais les « il faut ». Même chose : quelle catastrophe va arriver si on ne fait pas ce qu’il faut faire? Éliminer les « il faut ».

    En diminuant ces cognitions et la pression qui s’ensuit, la procrastination moyen d’éviter la pression) devrait diminuer.

  17. Vanessa dit :

    Salut Béatrice,

    Je viens de tomber sur ton billet, en tant que travailleure automne, je lis ton billet et j’ai l’impression que ce qui se passe dans ma tête est écrit juste ici! OMG!
    Si ça peut te consoler un brin, j’en ai parler dernièrement avec mon cercle d’amies qui sont elles aussi travailleure automne et on vit pas mal tout ça dans nos têtes 😉
    Avec une d’entres elles, on a décidé de se permettre quelques vacances … Même si mes finances ne le permettaient pas trop pour décrocher, se recentrer, prendre de la distance sur le tout pour mieux revenir.
    Lâche pas, saches que tu n’es pas la seule à vivre ces moments!
    V.

    • Beatrice dit :

      Merci Vanessa! C’est vrai que c’est super encourageant de voir tous ces messages défiler depuis hier! Tellement une bonne idée, les vacances! Profite-en au maximum! J’espère pouvoir le faire ce printemps aussi. Une petite semaine!

  18. Corinne dit :

    Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, la peur du succès, la peur de l’échec, la peur d’être sans le sous, un vieux cercle vicieux de peurs duquel il n’est pas facile de sortir…

  19. Nathalie dit :

    Ton billet est touchant et rempli d’honnêteté. Reconnaître le problème et en parler ouvertement me semble déjà un grand pas dans la bonne direction. Prends soin de toi!

  20. Martine dit :

    Bon courage ma belle, je t’écris car tu m’a vraiment touché ce matin. Un copié-collé de ma vie. C’est vrai que c’est difficile de s’auto- discipliner surtout à ce temps-ci de l’année (hiver). J’ai lu les réponses qui te sont faites et je suis confiante qu’il y a plusieurs choses qui vont t’aider et en aider plusieurs. Take care

  21. Kim dit :

    J’ajoute aussi mon grain de sel. Suggestion de lecture (c’est moins cher que la thérapie et j’ai le livre chez moi – je peux même te le prêter!) : Imparfaits, libres et heureux de Christophe André.

    J’ai fini par comprendre que mon anxiété vient surtout de problèmes d’estime de soi… et que les problèmes d’estime de soi viennent souvent de choses qui se sont passés quand on était encore enfant/ado. Les identifier aident vraiment à mieux gérer les situations de  »crises » à comprendre pourquoi on se sent ainsi. Après ça, c’est l’acceptation de soi et le lâcher prise.

    Puis, je sais que tu le sais, mais tsé un petit rappel, ça fait toujours du bien. Les problèmes d’estime de soi ne disparaissent pas du jour au lendemain, c’est un travail de longue haleine, mais ça ne veut pas dire que c’est impossible. Ça veut juste dire que la vie est dure, et que lorsqu’on est fragile, il faut encore plus prendre soin de soi 🙂

    Deuxio, quand je  »panique », j’essaie d’avoir un regard amical sur soi-même. D’agir comme si j’étais ma meilleure amie. Et SURTOUT, tranquillement j’essaie de changer mes attentes et exigences envers moi-même. J’ai diminué la moitié des choses que  »je dois » faire, j’ai allégé mon horaire et je me suis trouvé du travail stimulant – qui ne m’empêche (pas trop) de travailler sur mes projets perso. Créer en ayant la pression financière, ça tue pas mal la créativité… Une chose à la fois, ce n’est pas grave si ça prend un peu plus de temps avant que tu vive de ton blogue ou de projets connexes. Ça s’en vient! À ce sujet, je te suggère le livre d’Elisabeth Gilbert, BIG MAGIC. Tous les blogueurs devraient lire ça! (Je l’ai aussi chez moi 😉 )

    P.S. Oui, l’hiver, c’est de la marde 😉

  22. Paola dit :

    Merci pour ce billet, c’est exactement comment je me sens. Je suis anxieuse, je me mets de la pression constamment, ça me fait angoisser et résultat: je procrastine sur les réseaux sociaux moi aussi. Comme toi, je sais comment me sortir de mes mauvais pattern, mais des fois on dirait que je suis bien dans mon propre cercle vicieux de malheur, je sais pas pourquoi. J’essaie encore de dealer avec mon anxiété à tous les jours, donc je sais que c’est pas facile!

    En tout cas, ton blogue est super et j’aime beaucoup les trucs que tu donnes parce que je suis cheap moi aussi 🙂 Bref, continues ce tu fais, lâches pas, tu es bonne et essaie de focuser sur le positif, même quand c’est pas facile! 🙂

      • Vicky Gaudet dit :

        Ma psy m’a justement dit cette semaine : laisse-toi le droit d’avoir des baisses d’énergie, accepte-les, voit-les autrement, comme un besoin normal de repos après un gros effort. Et comme l’anxiété fait partie de moi et risque de faire partie de moi toute ma vie, c’est aussi bien d’arrêter de me battre tout le temps pour tenter de l’éliminer. D’ailleurs les personnes qui ont tendance à être anxieuses ont aussi l’autre côté de la médaille dont il faut être fiers : sensibilité, empathie, esprit analytique, visionnaire, etc. C’est d’ailleurs des forces qui nous démarquent sur le marché du travail et dans les relations interpersonnelles. Bref, depuis que j’apprends à accepter et à normaliser mes réactions, l’ampleur et la durée des mauvaises passes diminuent ! Même les gens qui n’ont pas de trouble anxieux vivent des émotions et des réactions semblables, nous on focusse là-dessus , on cherche à comprendre, à contrôler, ce qui est tout sauf aidant ! Ah et pour finir, je dois avouer que j’adore tous les trucs partagés plus haut, mais les résultats à mon avis sont vraiment forts dans la constance et la prévention. Donc quand tu iras mieux, n’arrête surtout pas ! Profites-en plutôt pour en essayer d’autres, c’est plus facile quand on a de l’énergie ! Bonne chance !!

  23. lebe ro dit :

    tu es jeune et peut-être tu VEUX cela mais demande toi si c’est ce qui te convient le mieux..Je me voyait tellement en relation d’aide, je voulais faire une différence dans la vie des gens,certaine que j’avais la vérité..Je voulais un mari professionnel en costume-cravate et un poste d’autorité..Je voulais une belle maison de belles voitures,de magnifique vacance.. Apres l’université, avec un travail comme fonctionnaire et le mari et etc.. tout ce que PENSAIS vouloir…j’étais pas heureuse. maintenant je travaille au service de gens aînés,mon chum depuis 15 ans travaille dans une usine j’ai réussie a élevé mon artiste de fils de 23 ans en dehors du culte des  »j’aimes ».Il est luthier et il est heureux.Donc j’ai eu ma vie rêvée mais finalement c’étais pas de cette vie que j’avais besoin pour mon bonheur..parfois il faut juste s’écouter vraiment..il y a 16 ans que je procrastine plus!! je te dit ça avec affection car j’écris jamais nulle part mais ton message me rappelait ma petite moi .cela dit tu fais une super bonne job!

    • Beatrice dit :

      Oui, c’est cela que je veux faire. 🙂 J’ai quitté une « job de rêve » pour être travailleur autonome, voyager et faire mes propres projets. J’étouffe en entreprise… J’en parle un peu dans mes billets à ce sujet (la série « La Réalité »), j’ai eu des passes beaucoup plus rough quand j’étais employée. Je pensais vouloir une grosse job big shot… et j’ai détesté ça, malgré tous les avantages que ça avait.

  24. Liette dit :

    Le livre de Nicole Bordeleau ‘Zénitude et double espresso’ fut salutaire, en plus des conseils de ma psychologue adorée, lors de ma troisième pause pour épuisement professionnel. Des trucs simples et réconfortants quand tout tourne carré. Et mon journal de gratitude quotidienne (merci à Oprah) dans lequel j’y inscrit au moins une chose pour laquelle j’ai de la reconnaissance. Aujourd’hui, je te dis merci pour ta confession…qui me rappelle de prendre du recul et profiter de l’instant présent. C’est TOUT ce qu’on a :-)))

    • Beatrice dit :

      Hey bien je te retourne le merci Liette pour ce beau commentaire! Le « journaling » quotidien est revenu beaucoup dans les commentaires, je vais devoir regarder cela! Merci!

      • Liette dit :

        As-tu déjà essayé le Yoga du rire….il existe plusieurs clubs du rire à MTL et les environs. Une joyeuse façon de mettre les choses en perspective, de moins se prendre au sérieux et se faire du bien au corps et à l’esprit…pour des peanuts !!! La première session est toujours un peu étonnante, mais comme tout exercice, ça devient plus facile quand on le refait. Quoi de mieux que de rire sans raison pour apporter de la légèreté dans notre vie palpitante et trop souvent essoufflante ?

  25. Noémie Parent dit :

    Salut Béatrice!

    Je viens juste de te découvrir et ça ne pouvait pas tomber mieux! Je vis aussi une période très difficile à cause de l’anxiété en ce moment et ça m’a fait beaucoup de bien de lire ton texte.

    Alors merci!

  26. fleurdaisy dit :

    J’ai une amie qui est un peu comme toi, un livre que l’a beaucoup aidé est «Lâché prise». Peut-être trouveras-tu des moyens pour diminuer ton anxiété.
    Bonne chance dans tes projets.

  27. karine graulier-michelet dit :

    Je te lis…et j’ai l’impression de me lire…
    mon doux que c’est difficile d’etre travaillrur autonome au Quebec !
    Moi je stresse enormement quand je les factures de mes clients ne dont pas honorés. Tsé tu leur laisse 30 jours (oui je sais….bon bref) et eux se permettent 60 jours voir plus…tu les appelle. Et au
    fini c’est toi la mechante. J’ai parfois tellement le gout de tout lacher et redevenir employée…
    Faut que je me reprenne en main.
    Ta lecture m’a fait du bien ce matin…car….je ne suis pas seule !! Ouf!

    • Beatrice dit :

      Ah, les paiements en retard! Et légalement, on ne peut presque rien faire, sauf la cour des petites créances, mais est-ce que ça vaut la peine?! Je ne suis pas certaine. En même temps, mon anxiété était pire quand j’étais employée, donc je me dis que je dois dealer avec cela… Mais, ouf!

  28. Michelle dit :

    Salut Béatrice! Je viens aussi de découvrir ton blog et… Wow! Et là je viens de lire cet article si précieux et si délicat pis… Wow! De un, j’adore ta plume qui me fait tellement bien ressentir ton message et de deux… Et bien, je me reconnais tellement! Je tente moi-même de percer dans un autre domaine, à mon compte, pour enfin me pitcher dans le vide et laisser tomber mon emploi de bureau qui m’endors. J’ai également un blog qui ne s’en va pas dans la direction que je veux… je sais pu où me pitcher. C’est pas facile et ça fait peur en crime bine! Bonjour Angoisse, Salut Anxiété et Oh non pas toé, Crise de panique… On se réfugit dans les cochonneries et les médias sociaux… c’est si doux hin? Mais, reality check, faut battre le faire quand il est chaud. Awèye les méninges, faites-vous aller en mode solution! BREF… t’es ma nouvelle amie pis tu l’sais pas. 🙂 Et puis, merci. Pour ton adorable blog mais égoïstement aussi pour me faire sentir un peu moins seule dans ma bulle d’espoir, de médias sociaux et de rose bonbon. Bonne journée! 🙂

    • Beatrice dit :

      Haha, bin là, quel message le fun à lire!! Je suis tellement contente de voir que le billet de rejoint. Vraiment, l’anxiété n’est pas joyeuse à vivre, encore moins quand elle se pointe le bout du nez quand on croit enfin avoir trouvé le domaine qui nous passionne. Il faut effectivement se mettre en mode solution, même si c’est loin d’être toujours facile! Bonne journée à toi également, et merci de ton message!

  29. Anne Jutras dit :

    Bonjour Béatrice,

    Je viens de découvrir ton blog (en fait, ça fait quelques jours que je l’épluche et savoure tes conseils). et je dois dire que ce billet tombe à point dans ma vie. Je suis également travailleur automne, donc je me reconnait à bien des points de vue, visiter FB 50 fois par jour, chu content de voir que je ne suis pas la seule à faire ça. Haha! :-))

    Bravo pour ta franchise! C’est franchement inspirant!

    Bonne journée

    PS : je me suis inscrite à l’abonnement, yes! 😉

  30. Christine P. dit :

    Bonjour Béatrice. Ma réalité colle à ton message mais d’une façon différente. Je ressens aussi du stress…mais moi c’est avec les gens. On dirait que je suis transparente tellement on m’ignore des fois. Mais bon, là n’est pas mon propos. La vie nous mets devant des situations et d’autres fois je pense que c’est nous-mêmes qui créons ces situations…par ma manque de ceci ou besoin de cela. Bref, on doit tous et chacun surmonter ces difficultés quelle quelles soient. C’est ça qui fait que nous sommes vivant. Tu as une GRANDE AVANCE sur bien des gens car tu assumes cet aspect de ta personnalité et par le fait même tu es honnête avec toi même. ÇA C’EST UNE RICHESSE EN SOI. Félicitations pour ton blog généreux en conseils très utiles en ces temps de surconsommation.

  31. Jasmine dit :

    Je viens de découvrir ton blogue, c’est fou comme je me reconnais vachement dans ce que tu dis (bon a part que je bosse dans l’informatique et suis salariée depuis peu meme si l’entrepreneuriat m’intéresse, étant de nature anxieuse, je ne sais pas du tout si ca m’irait tant que ca…), je veux toujours faire plus et j’ai de l’ambition mais la procrastination/temps mal géré et anxiété, tout pareil… la peur de réussir (ou meme de l’échec d’ailleurs, en me mettant des bâtons dans les roues). ah et je ne sais toujours pas ce que je veux faire dans la vie, fin la j’ai un plan de carrière sauf que j’ai envie de trouver un vrai équilibre et retourner vers des passions que j’ai laissé de coté (écrire, dessiner) parce que j’ai aussi beaucoup voulu la sécurité financiere (venant d’un milieu très modeste, meme si je me rend compte que l’argent ce n’est pas tout. et ton blog le rappelle aussi, ah les sirenes de cette societe de consommation nous font nous perdre…).

    que de questions sans réponses et un équilibre a trouver : je ne sais pas comment faire (bon, la je vais essayer de me couper des reseaux sociaux qui se revelent en fait inutiles et ou tu ne fais que te comparer aux autres au bout d’un moment et vraiment dessiner, et pratiquer (par exemple enfin me mettre au sport a la vingtaine) au lieu de me lamenter sur mon absence de talent) … enfin bref, je m’exprime sans doute dans tous les sens. tout ca pour dire, que tes posts font plaisir à lire, je m’y retrouve beaucoup. et j’espère progresser, comme tu le fais. 🙂 biz

    • Béatrice dit :

      Merci de ton témoignage, Jasmine! J’espère que tu trouveras cet équilibre. Si tu as un iPhone, je viens d’activer l’option « Temps d’écran », qui permet entre autres de bloquer les réseaux sociaux après un certain temps d’utilisation ou entre certaines heures, ça pourrait t’aider. Je suis contente de lire que le blogue t’aide 🙂

  32. Sara dit :

     » Je veux toujours axer sur le positivisme, mais la vérité est que ce n’est pas toujours rose dans mon cerveau. » -> Oui mais l’affaire, c’est que ça ne devrait pas être toujours rose dans le cerveau de qui que ce soit! Les émotions négatives sont normales : il faut en vivre une fois de temps en temps, ça fait du bien! Mais je comprends qu’en ce moment, les émotions négatives prennent toute la place, et ça c’est vraiment difficile à vivre et nocif. Je suis vraiment désolée d’apprendre que ça va moins bien pour toi ces temps-ci. Et ça me fâche, les clients qui ne paient pas, sérieux… Si jamais ça intéresse, j’ai créé une liste qui indique les endroits où trouver du soutien psychologique moyennant des frais mpins élevés qu’à l’habitude (parce que les CLSC sont débordés). Je vais chercher le lien.

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