Mes meilleures trouvailles de poubelles

Je dirais qu’au moins 50% de ce que je possède est de seconde main.

Mais je fais de plus en plus de découvertes… dans les poubelles de mon quartier.

Il faut dire que j’habite le Vieux-Montréal depuis 2007 et que contrairement à la plupart de mes voisins, je n’ai pas quelques millions de dollars dans mon compte bancaire. Leurs déchets sont souvent pour moi de vrais petits trésors!

Voici quelques-unes de mes plus belles découvertes.

Ma première trouvaille : un simple bac de métal

Je me souviens encore de ma première trouvaille de poubelles. Je marchais aux abords du métro Champ-de-Mars quand je suis tombée sur un simple bac de métal, abandonné près d’une poubelle, qui serait absolument parfait dans mon étagère.

Ça doit faire plus de 10 ans et j’avoue qu’à ce moment, je ne savais pas trop si ça se faisait, prendre quelque chose sur le bord du chemin ainsi! 

J’ai regardé autour de moi, il n’y avait personne pour me juger, alors j’ai pris le bac et je suis rentrée. Best trouvaille!

La meilleure partie, c’est qu’on pourrait croire que le bac a été fait pour mon meuble tellement le fit est parfait!

Classeur en métal

Ça, c’était une folle trouvaille!

Mon appartement est du même côté que le stationnement de mon immeuble et donc, je vois les bacs de poubelle et de recyclage lorsqu’ils sont au bord du chemin. 

Quand j’ai vu ce qui semblait être un classeur en parfait état, je me devais de descendre pour voir… non, mes yeux ne m’avaient pas trompée : il s’agissait bien d’un beau classeur noir en métal! 

Il n’en fallait pas plus pour que je le monte chez moi! 

Grâce à cette trouvaille, j’ai pu créer un espace «rangement de trucs de job» dans mon garde-robe de chambre à coucher. 

Art

J’ai un nombre étonnant d’histoires en lien avec l’art et les poubelles!

Premièrement, j’ai récupéré, à divers moments, des peintures ou cadres qui se trouvent encore sur mes murs, comme le démontrent les photos plus haut.

À l’été 2021, mon regard a été attiré par un grand meuble blanc aux vidanges, je me suis donc approchée, même si je savais pertinemment que je n’avais ni l’espace ni le besoin pour ce meuble.

À ma grande surprise, j’ai trouvé juste à côté un lot de six cadres en bois en parfait état, tous regroupés par du tape par quelqu’un qui ne voulait clairement pas que ça finisse dans un dépotoir. Je les ai pris!

Mais mon histoire la plus étonnante d’art et de poubelles est la suivante : j’ai eu une phase où je peignais beaucoup. Au point où mon appartement était rempli de toiles. J’en ai vendu quelques-unes, donné d’autres, mais il m’en restait plusieurs qui prenaient de l’espace et ça commençait à me déranger. 

Après avoir essayé de m’en défaire par d’autres moyens, j’en ai finalement mis quelques-unes aux poubelles. 

Environ cinq ans plus tard, je descends au recyclage de mon building et je tombe face à face avec… une des toiles que j’avais jetées cinq ans plus tôt! Je n’ai jamais su qui l’avait gardée, mais elle a eu cinq ans de vie de plus chez un de mes voisins! 

Table d’appoint en plastique

Ça, c’est DE LOIN ma meilleure trouvaille.

Quand je suis tombée sur le lot de cadres mentionné plus haut, j’ai aussi mis la main sur une petite table d’appoint en plastique. Le meuble n’était pas vraiment de mon style (je n’aime pas l’effet transparent), mais il était de la grandeur parfaite pour l’espace où j’avais besoin d’un meuble similaire.

J’en avais même zieuté un similaire vendu 70$ quelques jours plus tôt…

Plus tard cet été-là, j’ai décidé de peindre le meuble d’un beau jaune. Je suis tellement contente du résultat!

C’est l’addition parfaite à la petite jungle qu’est mon jardin de balcon!

Puis, au printemps 2023, je marche tout bonnement et je vois la petite table dans la vitrine d’un magasin vendant des meubles, disons… hors de mon budget 😉

Je décide de rentrer et poser quelques questions, feignant un intérêt quelconque… pour finalement apprendre que ma «petite table en plastique» est en fait… un meuble Kartell à près de 500$ 😮

Avoir su, je l’aurais revendue au lieu de la peindre… mais ça, c’est une autre histoire! 

Boites, bacs et bouteilles réutilisées

Dans ces cas-ci, je n’ai pas réellement fait les trouvailles dans les poubelles, mais j’ai plutôt réutilisé des trucs qui auraient pu se retrouver au site d’enfouissement!

Chez moi, je ne compte plus le nombre de rangements qui sont en fait des emballages qui n’avaient pas été créés pour être réutilisés!

Des boites de clémentines, des boites dans lesquelles j’ai reçu des envois médias… si je peux trouver une deuxième utilité à quelque chose, je préfère de loin ça à jeter!

Je réutilise aussi souvent les bouteilles. Certaines que j’ai repeintes ou modifiées, mais la plupart sont intactes. Elles me servent de décorations et surtout, de vases à fleurs!

J’ai d’ailleurs une nouvelle passion pour la collecte de mauvaises herbes, pour me faire de beaux bouquets gratuits…

J’ai aussi souvent trouvé des bacs en plastique aux poubelles, souvent en parfait état. Tellement pratique!

Bacs à fleurs

Pour vrai, je ne sais pas c’est quoi le truc avec les bacs à fleurs, mais je pourrais partir un magasin avec ce que je trouve.

J’en ai récupéré des dizaines depuis que j’ai commencé à faire le tour des poubelles!

Vaisselle

True story : j’ai trouvé une assiette profonde en parfait état dans le bac de recyclage de mon immeuble!

J’ai aussi trouvé des jarres en vitre et même des Tupperwares en parfait état!

Trucs pratiques à savoir avant de faire les poubelles

Malheureusement, je ne peux pas ramasser la majorité des choses que je vois sur mon passage, car je n’ai pas l’espace chez moi. Mais ce n’est souvent pas l’envie qui manque…! 

(Et des fois je ramasse pour donner, comme la fois où j’ai trouvé un kit de lumières de construction!)

Ça me brise toujours le coeur de laisser des pièces derrière moi et les voir être détruites par le camion de vidanges.

Malgré tout, j’essaie de ne pas (trop) juger les gens qui mettent des choses aux poubelles. Ce n’est malheureusement pas toujours évident de faire des dons, surtout quand on n’a pas les moyens de transporter nous-mêmes les biens.

Mais bon. Il y en a qui ont le réflexe «poubelle» rapide et il y a des gens comme moi qui en profitent!

Ceci étant dit, il faut quand même faire attention avant de se mettre à «faire les poubelles». Le plus important est de s’assurer de ne pas entrer de punaises à la maison. Ce qui est malheureusement plus facile à dire qu’à faire.

Si c’est possible, l’idéal est de laver à l’eau chaude et passer à la sécheuse tout ce que tu rentres chez toi. C’est la meilleure façon d’être certaine de tout tuer ce qui pourrait se trouver sur le bien.

Mais bon, avec des meubles, c’est parfois plus difficile, voire impossible. Le défi est d’autant plus grand quand tu trouves quelque chose en genre de rotin…

Il faut alors procéder à une inspection complète et en profondeur, peut-être même avec une lampe de poche. Tu pourrais aussi passer l’aspirateur.

Cette page du Gouvernement du Québec est très pratique et facile à comprendre.

Finalement, il existe de plus en plus de groupes sur Facebook où les gens partagent des photos et le lieu de leurs trouvailles, quand ils ne peuvent les prendre.

Ça vaut la peine de se joindre à un groupe de ton coin pour aider d’autres personnes à faire des découvertes et sauver des biens en bon état du dépotoir.

Envie de voir à quoi ça ressemble, chez moi? Voici plusieurs photos de mon chez-moi des 15 dernières années!

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As-tu déjà fait de folles trouvailles dans les poubelles? Dis-le-moi dans les commentaires!