Si tu es comme moi, tu crois que « investir » est un mot plein d’espoir… mais qu’il est tout aussi (si ce n’est pas plus) intimidant.
Comment faire de bons choix quand tu n’es pas une pro des chiffres? Comment maximiser tes retours sans passer 40 heures par semaine à suivre la bourse?
Et surtout… comment commencer?!
Si tu n’es pas certaine de comprendre la différence entre un CPG et un CELI, ce billet t’aidera à prendre confiance, à te lancer et à faire fructifier ton argent!
La différence entre investissement et épargne
Bon, commençons par la base.
L’épargne, c’est quand tu mets de l’argent de côté, comme quand tu déposais ton argent de poche dans une tirelire, enfant. L’argent que tu épargnes est généralement conservé dans un endroit sûr, comme un compte bancaire, où il rapporte un petit montant d’intérêt.
Investir, c’est comme acheter une partie d’une entreprise. Lorsque tu investis, tu lui donnes de l’argent pour l’aider à grandir. En retour, elle pourrait te donner une partie de ses bénéfices ou faire en sorte que ton investissement vaille plus d’argent plus tard.
L’investissement est plus risqué que l’épargne, mais il a également le potentiel de rapporter plus.
En gros, épargner, ça signifie stocker de l’argent pour plus tard, tandis qu’investir, c’est mettre ton argent au travail dans l’espoir qu’il gagne en valeur dans le futur. Les deux sont importants, mais pour des raisons différentes. C’est une bonne idée d’avoir les deux!
Où en apprendre plus sur l’investissement?
Maintenant que ça, c’est compris, quoi faire et où aller si tu veux en apprendre plus sur l’investissement?
Mon premier conseil, c’est de trouver une source fiable dont tu aimes l’écriture et de lire tous ses articles (ou de regarder toutes ses vidéos).
Perso, mon king des finances personnelles, c’est Gérald Filion. Je comprends tout (ou presque) quand il parle.
Une autre source que j’aime beaucoup, c’est le compte @elleinvestit sur Instagram. Lancé par une avocate (elle ne dévoile pas son nom), il démystifie tout plein de sujets liés aux finances avec humour.
Lorsque celle-ci a hérité d’un montant d’argent à l’âge de 28 ans, elle a réalisé qu’elle ne savait pas par où commencer pour le faire fructifier et elle s’est mise à faire des recherches. Selon ses propres dires, quand un sujet la passionne et qu’elle veut le comprendre, « rien ne va m’arrêter ».
Elle a commencé à partager ses apprentissages aux gens autour d’elle. Puis, elle a réalisé, « on ne m’a jamais expliqué les finances comme je le fais. Comment j’explique les choses, c’est comment j’aurais voulu qu’on me l’explique. Et je sais que ça fonctionne, parce que je l’ai expliqué à mes amis, à mon entourage. Si ça fonctionnait à petite échelle, je savais que ça fonctionnerait à plus grande échelle. »
Elle recommande trois sources qui l’ont énormément aidée au début de son parcours :
- Les livres et les podcasts de Linda P. Jones, comme You’re Already a Wealth Heiress! Now Think and Act Like One: 6 Practical Steps to Make It a Reality Now*
- Les livres Smart Women Finish Rich* et Smart Couples Finish Rich: 9 Steps to Creating a Rich Future for You and Your Partner* de David Bach
- Les livres de Nicolas Bérubé, dont Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez*
Vocabulaire que toute investisseuse débutante devrait connaitre
Un des trucs que je trouve le plus intimidant de l’investissement, c’est le nombre d’acronymes et de mots complexes qu’il y a.
Parfois, j’essaie de lire un article et certaines phrases semblent tout simplement écrites dans une autre langue!
Lors de ma discussion avec @elleinvestit, elle m’a rassurée : le but n’est pas de mémoriser chaque acronyme. Comme elle me l’a rappelé en riant, Google existe pour une raison!
Pour t’aider à bien comprendre ce billet, voici la définition de quelques mots que tu y liras. Celles-ci sont tirées du dictionnaire financier que j’offre gratuitement aux participantes de L’année qui compte.
- Action : acheter une action revient, en quelque sorte, à acheter une part de propriété d’une entreprise. Une entreprise peut ensuite remettre une partie de ses profits à ses actionnaires en leur versant un dividende. Il existe différents types d’actions, ayant chacun leurs avantages. Elles procurent à l’acheteuse un gain en capital variable, en fonction des fluctuations de la valeur de l’entreprise, en plus d’un droit de vote sur certaines actions de l’organisation ainsi qu’un droit sur l’actif (droit de garder une part de l’actif restant de l’entreprise si elle est dissoute).
- Bourse : la bourse est un marché de produits financiers (actions, obligations, etc.) réglementé et organisé où les prix varieront selon la règle de l’offre et de la demande
- Capital : le montant d’argent que tu empruntes ou que tu investis.
- Certificats de placement garanti (CPG) : aussi parfois appelés certificats de dépôt ou dépôts à terme. C’est un type de placement qui te garantit de récupérer, au minimum, tout l’argent déposé à la date d’échéance du placement.
- Fond commun de placement : un groupement de différents placements géré par un professionnel de la finance. Il est possible d’en acheter des parts, ce qui met ton argent en commun avec les autres personnes qui ont investi dans le fond commun. L’avantage de ce type de placement est qu’il permet aux petits investisseurs d’avoir un portefeuille diversifié, car en achetant une part du fonds commun, tu investis dans une grande sélection de différents placements, actions et obligations, ce que tu ne pourrais pas nécessairement faire par toi-même.
- Fonds négociés en Bourse (FNB) : les fonds négociés en bourse ressemblent aux fonds communs de placement, à la différence que les parts peuvent être échangées en bourse durant le placement (il y a donc une bonne liquidité). Elles peuvent aussi être vendues ou achetées à tout moment. Aussi, les FNB sont des fonds indiciels, c’est-à-dire que leur valeur calque les fluctuations de certains indices de la bourse. Les frais de gestion associés à ce genre de fonds sont moins élevés que ceux d’un fonds commun de placement.
- Liquidité : la liquidité réfère à la facilité à avoir accès à ton argent. Si tes objectifs financiers sont à court terme, la liquidité sera un facteur important dans le choix de tes investissements. Si tu comptes plutôt investir à long terme, tu n’as pas trop besoin de t’en préoccuper. Certains placements ne permettent pas de retirer ni le capital ni les intérêts avant une date X, à moins de payer des pénalités.
- Obligations : une obligation est un titre émis par un gouvernement ou une entreprise à un investisseur qui lui prête de l’argent. Ceux-ci promettent ensuite de lui payer un intérêt, puis à l’échéance, une somme prédéterminée (appelée valeur nominale) est remboursée. Il existe plusieurs types d’obligations.
Un autre truc important à comprendre, c’est qu’un CELI et un REER (et nouvellement, un CELIAPP), c’est un « Tupperware » (pour utiliser l’expression de @elleinvestit) où tu peux déposer des investissements.
C’est-à-dire que tu peux avoir un CPG dans ton CELI et acheter des FNB dans ton REER.
Quand commencer à investir
T’es prête? Oui… non?
En anglais, il y a une phrase que j’aime beaucoup qui dit « Start before you’re ready », commence avant d’être prête. J’essaie de l’appliquer dans plusieurs aspects de ma vie, car elle a bien du sens!
Cependant, j’avoue que lorsqu’il est question d’argent… je suis frileuse.
J’ai déjà eu des dettes et je n’en veux pas de nouveau. J’ai longtemps eu peur de faire un mauvais move… alors je ne faisais rien. Pourtant, ce n’est pas la bonne attitude à adopter!
Dès que tu as un montant que tu es à l’aise d’investir (en d’autres mots, que tu es à l’aise de ne pas être capable d’accéder pendant une certaine période), tu peux te lancer.
Tu n’as pas à attendre plus longtemps que ça!
@elleinvestit l’explique bien : « si tu mets 1000$ dans un FNB d’actions aujourd’hui et que tu en as besoin dans un mois, bien, dans un mois, si le marché va bien, tu es contente, mais si le marché subit une correction et que ton 1000$ est rendu 800$ et que tu dois le retirer, c’est ça le risque! »
Bref, plus tu as du temps devant toi pour faire fructifier ton placement, plus il est avantageux de te lancer, peu importe ton âge, peu importe le montant auquel tu as accès.
Les CPG : porte d’entrée de l’investissement
À mon bien humble avis de non professionnelle, si tu veux te lancer dans l’investissement, mais que ce domaine d’intimide ou te stresse, les CPG sont un excellent point de départ.
Un CPG est un type de placement qui te garantit de récupérer, au minimum, tout l’argent déposé à la date d’échéance. Il s’agit de l’une des façons les plus sûres de placer de l’argent.
Avec un CPG, tu prêtes de l’argent à une institution financière (comme une banque) pour une période prédéterminée, et en retour, tu reçois un taux d’intérêt garanti.
Toutefois, vu que le niveau de risque est très faible, les intérêts sont moins élevés que d’autres types de placements.
Tu peux ouvrir un CPG (non enregistré, CELI ou REER) avec ta banque.
Même si ce sont deux sortes d’investissements, investir dans un CPG est différent d’investir en bourse.
Comme mentionné plus tôt, investir dans des actions consiste à acheter une part de propriété dans une société cotée en bourse.
Les actions peuvent offrir des rendements plus élevés qu’un CPG, mais elles comportent également un niveau de risque plus élevé, car leur valeur peut fluctuer en fonction du rendement de l’entreprise et d’autres facteurs économiques.
Pourquoi les FNB permettent de diversifier ton investissement
Lorsque tu commences à lire sur les investissements, un acronyme revient souvent : FNB.
Un FNB (fonds négocié en bourse) est, comme son nom l’indique, un type de fonds d’investissement négocié en bourse. Les FNB sont conçus pour suivre le rendement d’un indice particulier, comme le S&P 500 (Standard & Poors) ou l’indice composé TSX (Toronto Stock Exchange).
Lorsque tu investis dans un FNB, tu achètes une part d’un portefeuille diversifié d’actifs, incluant des actions et des obligations.
Les FNB sont un choix d’investissement populaire, car ils offrent plusieurs avantages, notamment :
- Diversification : les FNB donnent accès à un portefeuille diversifié d’actifs, réduisant le risque associé à des actions ou des obligations individuelles.
- Faibles coûts : les FNB ont généralement des frais inférieurs à ceux des fonds communs de placement gérés activement, ce qui en fait une option de placement plus rentable.
- Liquidité : les FNB peuvent être achetés et vendus en tout temps, offrant liquidité et flexibilité.
- Transparence : les avoirs d’un FNB sont généralement divulgués quotidiennement, ce qui permet de surveiller la performance et la composition du fonds.
- Simplicité : avec un seul FNB, tu obtiens un large éventail d’actions et/ou obligations.
Selon @elleinvestit, investir dans un FNB permet de réduire le risque perçu associé à l’investissement : « le risque n’est pas toujours bien compris par le public. Souvent, on pense au risque de tout perdre, à une perte permanente. Mais lorsque tu diversifies ton placement… Un FNB, c’est un panier rempli de milliers et de milliers d’actions et/ou d’obligations. Il faut se demander, c’est quoi les chances que toutes ces compagnies-là cessent d’exister? C’est quoi les chances que Starbucks arrête de vendre du café? Que Microsoft et Apple arrêtent de vendre des ordis? Ces compagnies-là existent et vendent. Donc même si la bourse chute momentanément, un risque de chute permanent, lorsque tu es bien diversifiée, ce n’est pas quelque chose que tu devrais craindre, selon moi. »
Investir dans des actions individuelles nécessite plus de recherche et d’analyse pour comprendre les finances et les perspectives de l’entreprise, un autre point important à garder en tête, et pourquoi plusieurs préfèrent commencer par l’achat de FNB.
Pour cette raison, selon @elleinvestit, « les experts recommandent de se procurer des FNB tout-en-un. Le plus grand au Canada est Vanguard. »
Tu peux acheter des FNB auprès d’une banque, d’une coopérative de crédit, d’une société de fonds communs de placement, d’un courtier en ligne, d’un compte de courtage et d’un robot-conseiller. Il est important de comparer les frais et les offres avant de faire un choix.
C’est quoi, le S&P 500?
Avant de continuer, je veux m’arrêter sur un acronyme mentionné dans la précédente section : le S&P 500.
Je dois avouer que j’ai entendu ce terme beaucoup trop souvent avant d’avoir eu le courage de demander « de quessé? », alors je te sauve le trouble.
Le S&P 500 est souvent utilisé comme mesure de la fiabilité des actions et de la performance globale du marché, car il s’agit d’un indice général qui comprend 500 grandes entreprises aux États-Unis.
L’indice couvre un large éventail de secteurs, notamment la technologie, la santé, la finance et les biens de consommation, et est considéré comme une bonne représentation de l’économie dans son ensemble.
Aussi, le S&P 500 a une longue histoire de performance, remontant à 1926, qui fournit une bonne perspective historique sur les tendances et les performances du marché.
D’ailleurs, @elleinvestit croit que « toutes les personnes qui commencent à investir devraient connaitre et comprendre l’historique des rendements et indices boursiers et comprendre que les creux et corrections sont tout à fait normaux. »
Elle explique : « on entend souvent ‘la Bourse rapporte de 9 à 10% par année’, mais ce n’est pas chaque année, sinon ce serait trop facile. Il faut mettre le facteur temps dans l’équation. Le 9 à 10%, ça inclut des chutes de 30%, ça inclut des années à +20%, des années à +15, -20, ce n’est jamais linéaire, ce n’est jamais stable. »
Elle suggère, encore une fois, d’utiliser le bon vieux Google pour commencer tes recherches. Elle recommande le mot-clé « S&P historical return » et, si tu t’intéresses au rendement d’une entreprise en particulier, de googler le nom de celle-ci + « symbole boursier ».
De cette façon, tu pourras voir un graphique démontrant la performance de cette compagnie au fil du temps.
Même si le TSX est un indice canadien, selon ce que j’ai pu observer, même ici, plusieurs sources utilisent plus souvent le S&P 500.
Comment commencer à investir
Comme dans plusieurs domaines, le plus difficile est souvent de commencer.
C’est pourquoi j’ai parlé des CPG comme point de départ, si tu peux bloquer de l’argent pendant une période déterminée.
Lorsque viendra le temps de commencer à investir en bourse, c’est important de faire tes recherches. C’est aussi une bonne idée de consulter une conseillère financière qui va t’aider à prendre des décisions éclairées.
Avant d’investir, c’est important d’avoir une idée claire de tes objectifs financiers et de ta tolérance au risque. Est-ce que tu as besoin de l’argent dans deux ans ou dans cinquante ans? Ça va faire une méchante différence.
De nombreuses options de placement sont disponibles au Québec, notamment les actions, les obligations, les fonds communs de placement et les fonds négociés en bourse (FNB). C’est là que l’aide d’une professionnelle devient essentielle.
Il existe plusieurs façons d’investir au Canada. En voici quelques-unes :
- Ouvrir un compte de courtage : tu peux ouvrir un compte de courtage auprès d’une banque ou d’une société de courtage en ligne qui te permet d’acheter et de vendre des actions. Parmi les sociétés de courtage au Canada, il y a Questrade, Placements directs TD et Scotia iTRADE.
- Utilise un robot-conseiller : un robot-conseiller est une plateforme numérique qui investit ton argent pour toi en fonction de tes objectifs financiers et de ta tolérance au risque. Certains robots-conseillers au Canada permettent également d’investir dans des actions. Des exemples de robots-conseillers au Canada comprennent Wealthsimple et Questwealth.
- Investir par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement : tu peux investir indirectement dans des actions en achetant des actions d’un fonds commun de placement qui détient un portefeuille d’actions. Les fonds communs de placement sont gérés par des gestionnaires de portefeuille professionnels et offrent une diversification qui peut aider à réduire les risques. Tu peux acheter des fonds communs de placement par l’intermédiaire d’une banque ou d’un conseiller financier.
Aussi, bien que « timer le marcher » n’est pas quelque chose qui a un fort potentiel de succès, suis la performance de tes investissements et fais les ajustements nécessaires. Examiner régulièrement ton portefeuille te permettra de t’assurer qu’il correspond à tes objectifs.
@elleinvestit explique : « C’est difficile de timer le marché, et ceux qui pensent être plus intelligents que le marché, plus souvent qu’autrement, ça ne marche pas. Même les experts n’arrivent pas à prédire le marché. »
De plus, rappelle-toi que « quand tu investis en Bourse et que tu vis des corrections, c’est normal d’avoir mal au ventre! » L’important est alors de ne pas prendre de décisions paniquées.
Si la correction arrive alors que tu as besoin de liquidités, va chercher les conseils d’une professionnelle.
Pourquoi investir?
Une chose que j’ai réalisée sur le tard est qu’en laissant ton argent dans ton compte courant, celui-ci perd en réalité de la valeur.
Comment? Parce que le coût de la vie augmente chaque année et le taux d’intérêt de la majorité des comptes courants n’est pas aussi élevé que le taux d’inflation (surtout quand elle ressemble à celle des derniers mois).
Il est donc avantageux d’investir pour aller chercher de meilleurs rendements. Comme démontré ici, il existe plusieurs différents types d’investissement, alors tu peux le faire même si tu es 0% à l’aise avec le risque.
Tu peux commencer avec un petit montant, par exemple 50$ par paie. @elleinvestit, elle, a commencé en investissant 100$ par semaine, pris directement dans sa paie. Son meilleur conseil (que j’approuve à 100%)? Tout faire automatiquement.
« Ça enlève une charge mentale. Ça s’appelle aussi, dans le jargon des finances, ‘Se payer en premier’, ce qui est super important. »
Psychologiquement, le fait que l’argent ne soit pas accessible (ou soit moins accessible, selon le compte choisi) aide aussi à dépenser moins sur des envies passagères.
Dis-toi que si l’argent n’est pas dans ton compte courant, il n’existe pas, pour t’aider à vivre selon tes moyens tout en épargnant pour le futur.
Finalement, si tu travailles en entreprise, il existe certains programmes qui rendent l’investissement hyper avantageux. « Si tu as un REER collectif offert par ton employeur, il faut lire le fine print, mais l’idée est, lorsque tu cotises un certain montant, l’employeur va matcher ce que tu cotises. Par exemple, tu cotises 6% et l’employeur cotise 6%, il matche ta cotisation, donc ça fait 12% de ton salaire qui s’en va en REER directement, dont 6% gratuits. »
Si c’est ton cas, elle suggère de consulter le blogue Retraite 101, publié par Vincent, qui a pris sa retraite dans la trentaine grâce à une utilisation judicieuse de ces contributions, entre autres.
Ah et si tu as besoin d’un peu d’encouragement supplémentaire, l’infolettre L’argent et le bonheur du 7 février 2023 mentionnait l’information suivante :
Selon une étude de 2021 réalisée par la firme américaine Fidelity auprès de 5,2 millions de comptes d’investissement, les femmes ont surpassé les hommes de 40 points de base, soit 0,4% par année, en moyenne, pour ce qui est du rendement de leurs placements sur une période de 10 ans.
Cela peut sembler peu, mais sur plusieurs décennies, une différence de 0,4% par année peut vouloir dire des dizaines de milliers de dollars, voire plus, en richesse supplémentaire.
Cette surperformance vient du fait que les femmes sont souvent plus disciplinées et moins impulsives avec leurs placements. L’étude note aussi que les femmes sont généralement moins confiantes que les hommes quant à leurs connaissances en matière de placements financiers, et que cela les pousse à faire moins de transactions.
La magie des intérêts composés
Pourquoi? Tout simplement parce que les intérêts générés par tes placements seront ajoutés à la valeur de ceux-ci pour augmenter progressivement leur valeur, grâce à un effet boule de neige.
C’est ce concept qui pourrait te permettre de doubler ton dépôt initial en quelques années sans devoir ajouter d’argent dans ton compte!
Par exemple, si tu places cette année 10 000$ dans un compte où l’intérêt annuel est de 3%, tu auras 300$ d’intérêts après un an. Cela signifie qu’une somme de 10 300$ générera les prochains intérêts. Après 24 ans, tu auras plus de 20 000$ dans ce compte.
Le placement initial aura doublé par lui-même!
En ce moment, tu peux facilement obtenir plus de 3% d’intérêts annuels garantis. Perso, je viens de placer de l’argent dans un CPG REER chez Tangerine offrant un taux de 4,85% pour un an.
Psst! Si tu ouvres un compte Tangerine, utilise ma clé orange : 33840402S1 (ça nous donne de l’argent gratuit, à toi et à moi!)
Prête à te lancer?
Je te rappelle que ce billet se veut une vulgarisation de la base de l’investissement, écrite par une poche en maths, pour que même des encore-plus-poches en finances puissent comprendre.
Bien que j’aie « suggéré » quelques trucs, rien de ceci n’équivaut à un conseil financier, il s’agit plutôt de partages d’expériences.
Je te suggère de garder un oeil au compte Instagram @elleinvestit pour en apprendre plus sur les investissements, et on me chuchote à l’oreille qu’elle aura une très belle annonce à faire le mois prochain 😉
Finalement, voici quelques rappels :
- Il n’y a pas de trop petit montant. Tu peux investir le montant avec lequel tu es à l’aise.
- Quelle est ta tolérance au risque? Plus tu es ouverte, plus le taux d’intérêt sera élevé.
- Assure-toi que tu auras accès à tes liquidités lorsque tu en auras besoin.
- N’oublie pas de prendre en compte les frais de gestion lorsque tu investis.
- Il existe plusieurs lois, tant au niveau provincial que fédéral, qui pourraient changer ce qui est avantageux fiscalement pour toi. Une raison de plus de te renseigner auprès de professionnelles.
- L’Autorité des marchés financiers (AMF) et la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC) protègent ton épargne, mais PAS les fonds communs de placement (y compris les fonds du marché monétaire), les actions et les obligations et les dépôts à terme (dont les CPG) dont l’échéance initiale est de plus de cinq ans (entre autres).
Si tu veux écouter l’intégral de mon entrevue avec la créatrice derrière le compte Instagram @elleinvestit, découvrir le dictionnaire financier complet, en savoir plus sur l’investissement ET obtenir des trucs pour optimiser la gestion de ton argent, participe à L’année qui compte. Les inscriptions sont en cours!
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Est-ce que tu investis déjà, ou prévois-tu le faire bientôt? Dis-le-moi dans les commentaires!
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Bonjour Béatrice,
Pour ma part, j’investis dans les fonds négociés en bourse (FNB). C’est un peu la prochaine étape, après les CPG et les fonds commun de placement, lorsqu’on souhaite obtenir de meilleurs rendements et que le risque nous effraie un peu moins (ou si l’on souhaite épargner à long terme).
J’ai découvert, il y a bientôt deux ans, les portefeuilles proposés par le Canadian Couch Potato (CCP), après un apprentissage fortuit sur les finances personnelles. Afin de constituer un tel portefeuille, j’ai ouvert un compte autogéré sur la plateforme de courtage en ligne de ma banque. Ensuite, j’ai graduellement acheté des parts des trois fonds négociés en bourse (FNB) proposés par le CCP.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur l’investissement via une plateforme de courtage en ligne, dans des fonds négociés en bourse, je vous recommande l’article « Comment investir dans des FNBs, le plus simplement possible » de Mr. Jack.
Merci et à bientôt!
Merci Sylvain!