Ma première expérience en canot-camping

La semaine dernière, j’ai profité de quatre jours de VACANCES pour la première fois depuis 2013.

Les gens me disent souvent «bin là, t’es toujours en voyage, ce n’est pas vrai que tu n’as pas eu de vacances depuis 2013!» 

Voyage, oui, vacances, non.

Depuis juillet 2013, chaque fois que je suis partie à l’étranger, c’était soit pour le blogue (et j’avais donc des photos à prendre, des articles à livrer, etc.) ou je partais avec mon ordi pour faire du télétravail.

Je ne me plains pas, c’est un choix que j’ai fait, mais ce ne sont pas des vacances.

Donc, il y a quelques semaines, quand mon amie Mel m’a invitée à me joindre à elle pour quelques jours de canot-camping loin de la civilisation, j’ai sauté sur l’occasion. Je venais de terminer mon gros rush estival, c’était le moment parfait pour en profiter.

L’affaire, c’est que je ne suis pas une pro du camping. J’en ai seulement fait quelques fois, en Australie, parce que c’était la meilleure façon de vivre une expérience. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas d’hôtel à proximité pour visiter un endroit précis : soit je faisais du camping, soit je n’y allais pas.

C’est donc dans un ~lieu secret~ que j’ai complété ma formation de canot-campetière (lol) et j’avais envie d’en jaser un peu!

(Tu te rends compte que tu aimes ce que tu fais quand, pour une fois que tu n’as pas à écrire sur un sujet, tu t’empresses de le faire!)

Les essentiels de canot-camping

Ma mini-tente
Ma mini-tente!
Kiki et notre campement
Kiki qui veille sur notre campement

N’étant pas pro du camping, je n’avais pas tout le nécessaire pour profiter de ma longue fin de semaine. Par chance, je partais avec neuf personnes qui, elles, en font fréquemment, donc je n’ai pas eu à acheter beaucoup de matériel.

Mel m’a prêté une tente (achetée en spécial au Canadian Tire, à 20$) et une bâche (achetée au Dollarama) et j’ai complété avec un matelas de sol (acheté chez la Cordée pour environ 130$), mon sleeping bag et mon oreiller de voyage.

Puisque je voyage pas mal toujours en sac à dos, tous mes accessoires sont très compacts, ce qui est bien sûr très pratique pour le canot-camping.

Mon stock de camping et ma glacière
Tout mon stock pour quatre jours!

Parmi les autres essentiels de canot-camping, je dirais qu’il y a :

  • Toujours plus de bâches (et de la corde pour les attacher)
  • Un mini-kit de cuisine (brûleur, chaudron, ustensiles, cafetière French Press, etc.)
  • Nourriture, eau et alcool (et une glacière pour tout garder au froid)
  • Des ziplocs pour toute, toute, toute!
  • Chaises pliantes (ou n’importe quoi pour s’asseoir de façon semi-confortable)
  • Scie ou hache pour le bois de feu ***attention de n’utiliser que du bois déjà mort!
  • Savon naturel et biodégradable et papier de toilette
  • Vêtements qui sèchent rapidement, imperméables et chauds (et un maillot!)
  • Souliers de rando et souliers d’eau
  • Une lampe de poche ou frontale
  • Livre, jeux ou autres.

C’est pas mal tout. C’est fou à quel point tu peux vivre avec peu sans avoir l’impression qu’il te manque quoi que ce soit!

Érika, une des personnes du groupe, avait un truc vraiment cool que je me promets d’acheter très bientôt : une gourde qui filtre l’eau pour la rendre sans danger pour la consommation.

À seulement une trentaine de dollars, c’est un achat intelligent, qui permet de réduire de beaucoup le poids des bagages.

Côté nourriture, il est pratique de congeler le plus de choses possible avant le départ pour ne pas alourdir la glacière avec des ice packs et de la glace et te donner une meilleure chance que tout reste froid tout au long du voyage.

Et, bien sûr, apporte le plus d’aliments qui ne nécessitent ni frigo ni cuisson possible!

Où acheter le matériel de camping?

Grande tente
La tente gentiment surnommée «Boucherville»

S’équiper pour le camping, ça peut coûter cher.

Si tu es débutante, comme moi, je te suggère de commencer par emprunter le plus d’articles possible, pour voir si tu aimes cela. Ensuite, fais un gros achat à la fois et n’aie pas peur de payer le prix pour quelque chose de qualité qui va durer.

Ceci étant dit, un nombre plus qu’étonnant d’articles de camping très pratiques peut être acheté au Dollarama et au Canadian Tire pour que la facture ne soit pas trop salée!

Une première expérience… sous la pluie!

Moi avec imperméable sous la pluie

Canots sous la pluie

Avant de partir, on savait qu’il annonçait de la pluie une journée sur quatre.

Finalement, il aura plu pas mal tout le temps. Et j’ai peut-être *un peu* chialé à ce sujet, haha.

Disons que j’avais mal pensé mes vêtements, qui ne séchaient pas assez vite, et que j’ai *un peu* paniqué quand il y a eu un gros orage et que l’endroit où nous avions installé nos tentes s’est transformé en lac (A+ pour la tente à 20$ qui n’a pas pris l’eau!)

J’ai voulu me rendre utile en ramassant l’eau avec un chaudron… mais elle se retrouvait de nouveau sous les tentes en moins d’une seconde 🙃

J’ai aussi fait un MAGNIFIQUE barrage avec des canettes de bière, qui, j’en suis CERTAINE, a vraiment aidé (même si mes amis disent le contraire haha).

Mais bon. Vive les bâches! (et le mot bâââââââche) Elles nous ont pas mal sauvé la vie, nous permettant de ne pas toujours être pris dans nos tentes (quoi qu’un moment donné la pluie tombait tellement horizontalement que je suis allée me cacher quelques plusieurs minutes).

Deux tentes sous une bâche avec un barrage de cannettes
MON BARRAGE!

Personnes sous une bâche lors d'une averse

Nous avions prévu des déjeuners / dîners en petits groupes et des soupers communs : chaque groupe était responsable de l’un des trois soupers, ce qui signifiait moins de travail les autres soirs, une formule gagnante. On a tellement bien mangé!

Je dois avouer que j’étais vraiment contente d’être accompagnée de gens qui savaient ce qu’ils faisaient, car je n’aurais JAMAIS pensé à tout par moi-même, et en canot-camping, ce n’est pas comme si tu pouvais retourner à la voiture faire quelques achats!

Ce que j’ai aimé

Personnes en canot sur lac turquoise
La couleur de l’eau 😍
Canots au coucher du soleil
Notre seul semi-coucher de soleil (sous la pluie)

Mel nous avait dit qu’il n’y avait pas de réseau cellulaire sur place. Finalement, au cours de la dernière année, une antenne doit avoir été installée, parce que j’avais cinq belles barres.

Je dois avouer que j’étais un peu déçue, j’étais tellement excitée à l’idée de ne pas avoir internet pendant quatre jours!

Ma job, c’est d’être présente sur internet pas mal tout le temps et sans m’en rendre compte, je suis devenue pas mal dépendante. Je ne vais plus sur internet pour le plaisir, j’y vais par automatisme.

Je veux briser ce pattern, que je trouve nocif.

Moi sur Kiki dans le lac
Profiter d’une des rares éclaircies!

Je me suis donné le défi d’aller sur internet que pour publier des photos sur Instagram (sans regarder les likes, commentaires ou d’autres photos) et, finalement, vu la température, j’ai checké MétéoMédia pas mal aussi.

Je dois avouer que ça me démangeait un peu de savoir que mon téléphone était là, en mode Airplane, mais avec du réseau, mais j’ai survécu aux quatre jours, et, depuis mon retour, j’essaie de garder l’habitude de ne pas toujours avoir mon téléphone scotché à la main.

J’ai aussi aimé le fait de ne pas avoir de miroir pendant quatre jours, ni maquillage, ni peigne/brosse, ni rasoir, rien. Je travaille à la maison, donc je ne «m’arrange» pas tous les jours, mais j’ajuste toujours un ou deux trucs selon ce que je vois dans le miroir.

Là, je devais juste assumer que je n’étais peut-être pas à mon meilleur, mais que j’étais bien heureuse.

Ce que j’ai moins aimé

Bécosse de camping gratuit

Surprenamment, j’ai assez bien dormi dans ma petite tente et mon nouveau matelas de sol y était pour beaucoup. J’avais seulement fait du camping en dormant sur des tapis de yoga dans le passé, disons que ce n’est pas la même affaire.

Je ne peux pas dire que j’ai adoré notre bécosse en plein air, même si j’étais contente qu’il y en ait une! Je ne m’habituerai jamais à utiliser autre chose qu’une «vraie» toilette.

Ah et j’ai détesté les moustiques! Les foutus moustiques. Même en achetant le meilleur antimoustique selon internet et en en appliquant aux heures ou presque, je me suis fait dévorer.

C’est sûr que je n’ai pas tripé sur la pluie non plus, mais il n’y a pas grand-chose que j’aurais pu faire à ce sujet, hein!

Malgré ces inconvénients, j’ai beaucoup aimé mon expérience. En fait, la prochaine fois, je crois que j’y retournerais plus longtemps, pour vraiment avoir le temps de décrocher. 

Paysage du site de camping

P.-S. J’imagine que tu veux savoir le lieu où nous étions, hein? Malheureusement, celui-ci demeurera secret, puisqu’il n’y a qu’une dizaine de spots et les amis qui m’ont invitée m’ont fait promettre de ne rien révéler pour qu’ils puissent continuer d’en profiter pendant de nombreuses années.

P.-P.-S. Si tu fais du camping sauvage, RAMASSE-TOI! Surtout si tu es dans un lieu gratuit, comme nous, il n’y a pas vraiment personne qui passe derrière toi, alors laisse l’endroit dans le même état que tu l’as trouvé!

En 2018, je me suis finalement acheté un kit de camping! Pour découvrir ce qu’il contient, c’est ici!

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Image pour Pinterest : quoi apporter en canot camping

As-tu déjà fait du canot-camping? Dis-le-moi dans les commentaires!

2 Commentaires sur “Ma première expérience en canot-camping

  1. Julia dit :

    Super article! À noter, j’ai appris que même avec des savons naturels et biodégradables, il ne faut jamais se laver dans la source d’eau (rivière, lac, peu importe.) ni laver notre vaisselle ou autres articles/ustensiles. Il faut disposer correctement des eaux grises mais j’imagine que tes amis pros du camping le savaient déjà 🙂

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