Les personnes qui me connaissent dans la « vraie vie » ont sûrement un petit sourire aux lèvres en ce moment.
Disons que j’ai parfois tendance à être *un peu* négative. Juste un peu. Oui, je chiale parfois. Mais pas trop souvent, tsé… 😉
Mais je me dompte. J’ai fait beaucoup de changements dans ma vie récemment pour devenir une meilleure personne. Ça semble quétaine dit de même, mais bon.
Je travaille sur mes faiblesses, mais surtout, j’essaie de jouer sur mes forces, car ça a l’air que c’est une des clés du bonheur.
Voici dix changements sur lesquels je travaille fort, et que tu peux aussi appliquer si tu as tendance à être un peu trop négative.
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Connaître tes forces
Comme mentionné plus haut, ça a l’air que l’une des clés du bonheur est de connaître tes forces et de jouer sur celles-ci (plutôt qu’uniquement travailler sur tes faiblesses).
Plusieurs tests (gratuits et payants) permettent de les découvrir si d’emblée, ce n’est pas 100% évident pour toi (ce ne l’était pas pour moi). J’ai fait celui du VIA Institute (en français).
L’option de base est gratuite et tu peux payer pour un rapport complet au besoin. Perso, je n’ai pris que l’option de base.
Selon ce test, mes cinq plus grandes forces sont :
- L’honnêteté, l’intégrité et la sincérité
- La gentillesse et la générosité
- Le leadership
- L’assiduité, l’application et la persévérance
- La créativité, l’ingéniosité et l’originalité
Je trouve que ça me ressemble pas mal. C’est drôle, car mon honnêteté (qui manque parfois de filtre) m’a souvent été reprochée. Il faut que j’apprenne à voir ce trait comme quelque chose de positif.
Sur le blogue, je sais que vous appréciez cette transparence, cette intégrité. Ça me pousse à continuer à y faire attention.
En quoi est-ce ça aide à être moins négative? Si tu ne feeles pas, tu peux te réconforter en consultant une liste de tes FORCES, ce qui aide à voir que tout n’est pas noir.
Sourire et dire merci
Je ne sais pas si c’est juste moi ou si c’est Montréal, mais des fois, je trouve que le monde est dans sa bulle! Ça m’a frappé à Vancouver : les gens que je croisais dans la rue me souriaient. Tout le temps.
Alors je me suis mise à le faire aussi.
Si je croise quelqu’un, je ne détourne pas le regard. Si nos regards se croisent, je souris. Je souris et dis bonjour aux personnes en situation d’itinérance croisées, aussi, plutôt que faire semblant qu’elles ne sont pas là.
Ça a l’air niaiseux dit de même, mais ça fait tellement du bien!
Dire « Merci, toi aussi! » aux caissiers/ères qui te souhaitent bonne journée fait également du bien. Tout comme remercier les gens qui t’ouvrent une porte.
J’ai naturellement tendance à chialer à voix basse sur l’impolitesse des gens. J’essaie, à la place, de voir tout le bon chez ceux que je croise.
Passer moins de temps sur les réseaux sociaux
Ceci peut sembler un peu paradoxal puisque mon emploi dépend en partie des réseaux sociaux et à 100% d’internet, mais : FERME TON ORDI!
Je ne peux te dire le bien que ça m’a fait de diminuer de plus de la moitié ma présence sur les médias sociaux. Tu ne le réalises peut-être pas, mais à force de lire les nouvelles (souvent plus négatives que positives) que tu y trouves, ça finit par affecter ton moral.
Sans t’en rendre compte, tu finis par absorber les problèmes des autres, tes croyances changent à force de voir de la désinformation, tu deviens pessimiste.
J’ai lu le livre le plus déprimant ever, récemment : Trust Me, I’m Lying: Confessions of a Media Manipulator, et disons que je ne regarde plus mon fil (même provenant de sources « sûres ») de la même façon.
Perso, je ferme maintenant internet une à deux heures avant de me coucher. Au réveil, je me permets un tour d’horizon rapide (environ 10 minutes max). Pendant ma journée de boulot, j’ai mon fil Twitter d’ouvert en tout temps, mais je regarde Facebook/Instagram MAXIMUM une fois par heure, pendant 10 minutes (et je mets une minuterie).
Le soir, j’essaie de ne pas trop aller sur internet non plus, mais j’ai moins de règles strictes.
J’ai réduit de beaucoup ma liste d’amis et je ne regarde même pas les messages que les gens avec qui je ne suis pas amie m’envoient. Si c’est important, ils peuvent m’envoyer un courriel.
Depuis que j’ai fait ces changements (et je ne suis pas parfaite, je ne les suis pas parfaitement tous les jours), je remarque que je vais beaucoup beaucoup beaucoup mieux.
Avoir des objectifs réalistes
Souvent, on regarde notre liste de choses à faire et on se dit « je n’arriverai jamais à tout faire, je manque de temps! »
L’un des plus beaux apprentissages que j’ai faits au cours des dernières années est la différence entre AVOIR le temps et PRENDRE le temps.
Prendre conscience du nombre d’heures réel dans une semaine (168) aide, aussi. 168 heures, même si tu enlèves 8h de sommeil par nuit (56h), 40h de boulot et 5h de transport, ça reste beaucoup (67). 67 heures où tu choisis réellement ce que tu veux faire.
Tant pour le travail que dans ma vie personnelle, je suis très très fan des to do lists pour choisir comment je vais occuper ce temps. Pour te donner une idée, j’ai un agenda, où je note tous mes rendez-vous, voyages, événements et autres. Ensuite, le vendredi après-midi, je me fais une to do pour la semaine à venir, dans un cahier de notes.
Puis, chaque jour, dans ce même cahier, je note mes priorités personnelles et professionnelles sur une page. Et si je fais quelque chose qui n’était pas sur la liste, je l’écris. J’ai dû ajuster mes objectifs lorsque j’ai commencé cet exercice – ça ne semble pas beaucoup, mais cinq tâches dans une journée, c’est souvent immense!
Il faut trouver un système qui TE convient, pour réaliser que tu AS le temps et que tu peux accomplir ce que tu veux si tu t’arranges en conséquence. Ce n’est pas toujours évident, non. Il faut faire des choix, oui.
Mais en te concentrant sur ce qui est important pour toi (aka en coupant les fillers comme les réseaux sociaux) et en te donnant des objectifs (tant personnels que professionnels) qui sont réalistes, ta perception du temps changera et ce manque de temps disparaitra.
Ça semble super « gourou » de dire ça, mais je jure que ça marche!
Noter tes accomplissements à la fin de la semaine, du mois et de l’année
Preuve de mon amour des listes et étape TRÈS importante pour te remettre sur le piton quand tu es down, car tu n’as pas l’impression d’en avoir faire beaucoup : noter tes réalisations à la fin de la semaine.
Mon agenda, ma liste pour la semaine et ma liste par journée, ce n’est pas tout : le samedi ou le dimanche, je prends un petit 10 minutes pour voir ce que j’ai réellement fait au cours des derniers jours. Autant des trucs personnels que professionnels.
Des fois, la liste fait plus d’une page! Je n’avais peut-être pas l’impression d’en avoir tant fait, mais de le voir sur papier, ça donne un boost vraiment le fun.
Ça permet aussi de voir des patterns – tant négatifs que positifs – et de faire les ajustements nécessaires.
Ensuite, je fais ce même exercice à la fin du mois : je regarde tous mes bilans hebdomadaires et je les note sur une page. Des fois, je suis essoufflée à lire mon horaire, mais plus souvent, je suis tout simplement fière de mes accomplissements, ce qui aide à être positive et à avoir confiance!
Tu le sais, à la fin de l’année, je fais aussi un bilan et je me donne des objectifs pour l’année à venir.
C’est beaucoup d’introspection, mais le fait de tout mettre cela sur papier aide à voir que ta vie n’est pas si pire que ça finalement! Et ça ne prend pas trop de temps, promis 😉
Garder ton milieu de vie propre
Encore une fois, un point qui fera peut-être sourciller quelques personnes qui me connaissent, car disons que le ménage et moi, nous ne sommes pas très très amis.
Mais je réalise de plus en plus l’importance d’avoir un milieu de vie propre sur mon bien-être. Surtout que je travaille à la maison!
Je n’ai pas le budget pour une femme de ménage, donc j’ai dû trouver des solutions. Ce qui fonctionne pour moi :
- Faire une tâche le matin (quand j’ai l’énergie nécessaire)
- Clencher mon ménage en moins de 2h, le weekend
- Le plus possible, jumeler une tâche passive (lavage, cuisson, etc.) à une tâche active (laver les comptoirs, passer le balai, etc.) pour en faire plus en moins de temps
- Optimiser mon rangement pour que ce soit plus facile de tout remettre à sa place
C’est tellement plus facile d’entrevoir la journée qui s’en vient avec positivisme quand tu ouvres la porte de ta chambre et qu’il n’y a pas des piles et des piles de choses à ranger/laver.
Faire de l’exercice et manger santé
En septembre dernier, j’ai entrepris un gros 360 dans ma vie.
Après avoir été en surpoids toute ma vie, j’ai enfin décidé de me prendre en main. J’ai payé pour un forfait prémium dans un gym, mais ce n’est pas nécessaire si ton budget ne le permet pas.
J’ai commencé un journal alimentaire pour voir comment je pouvais améliorer mon alimentation. Je vais maintenant au gym 4x par semaine, j’essaie de faire 10 000 pas par jour et je mange beaucoup mieux.
Est-ce que j’ai toujours envie, ou le temps? Non, absolument pas. Mais l’effet est tellement positif que ça aide à me motiver.
Je n’aurais JAMAIS pensé être une personne qui fréquente le gym 4x par semaine de ma vie. Premièrement, je n’aime pas vraiment ça, et deuxièmement, qui a ce genre de temps?!
C’est en faisant l’exercice du nombre d’heures dans la semaine que j’ai réalisé que J’AVAIS les quatre petites heures pour m’entrainer, toutes les semaines.
Je ne sais même pas ce que j’ai changé dans ma routine, car je n’ai pas l’impression d’avoir retiré quoi que ce soit à mon horaire. Peut-être juste du niaisage sur les réseaux sociaux? Bref, je PRENDS le temps, maintenant.
Pour aimer ça un peu plus, je profite de mes entrainements pour écouter des podcasts sur les actualités et bonnes pratiques en entrepreneuriat et en web. Deux pierres d’un coup!
Côté alimentation, je consulte maintenant une nutritionniste, après avoir enclenché plusieurs changements par moi-même. Encore une fois, si ton budget ne le permet pas, ce n’est pas nécessaire, mais ça replace plusieurs fausses croyances… et ça peut avoir un impact sur ta facture d’épicerie après!
Voir un psy
Un autre changement que j’ai fait en septembre dernier : commencer à consulter un psychologue.
Je vis avec l’anxiété depuis mon adolescence et ceci a certainement un impact sur mes tendances négatives. Avoir quelqu’un avec qui en jaser (qui n’est pas un ami) aide vraiment à mettre les choses en perspective.
Techniquement, il est possible de consulter gratuitement, mais les délais d’attente sont si longs que j’ai choisi d’aller au privé. C’est cher, mais j’ai vraiment l’impression que j’investis sur moi-même.
Très important : trouve un psy en qui tu as confiance et qui « fitte » avec toi. Pose des questions, rencontre-le une première fois et décidez si vous allez travailler ensemble par la suite. C’est correct que le premier psy ne soit pas le bon. À vrai dire, j’ai consulté plusieurs fois au fil des années… et je n’avais jamais trouvé le bon psy jusqu’à cet automne.
Il a une façon de faire qui ME convient et me donne des exercices qui me forcent à penser. Un de mes trucs préférés jusqu’à présent? Un vision board de ce qui est le plus important pour moi.
J’ai imprimé des photos et écrit des mots qui décrivent mes objectifs de vie les plus importants, et j’ai affiché ce tableau où je peux le voir tous les jours.
C’est tellement concret!
Faire des exercices de respiration ou méditer
C’est fou, depuis quelque temps, j’ai l’impression que tout le monde autour de moi commence la méditation ou en vante les bienfaits.
J’ai essayé l’app Headspace (en anglais), que j’ai bien aimée, mais pas assez pour payer le montant annuel demandé. Il y a plusieurs autres choix, tant en français qu’en anglais, si tu veux commencer avec des méditations guidées.
Il est aussi possible de méditer sans guide, dans le silence ou en écoutant de la musique.
Perso, pour l’instant, je fais seulement des exercices de respiration, et déjà, je trouve que ça fait une grande différence. J’utilise l’application RespiRelax+ (gratuit) pour m’aider à prendre de grandes respirations.
Ça remet les choses en place.
Ne pas surtravailler
Dernier point, et le plus important. On vit dans une société où le hustle est beaucoup trop valorisé, parfois au détriment de notre santé mentale.
Heures supplémentaires obligatoires! Tu as été trop productive et tu as fini le projet d’avance? En voici un de plus! Poste coupé? On dompe toutes les responsabilités sur une personne qui a déjà un poste à temps plein!
Non, ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre de juste dire « non, je n’embarque pas là-dedans ». Quand t’as du monde à nourrir, des fois, tu fais avec une situation qui est loin d’être idéale.
Mais plusieurs d’entre nous surtravaillent parce que c’est la norme. Je sais que je travaille des dizaines d’heures de trop, toutes les semaines, parce que c’est MON entreprise.
Mais mon entreprise, elle survivrait bien même si je travaillais normalement! Surtout qu’après un certain nombre d’heures travaillées, je ne suis plus du tout productive.
Ma cousine m’a dit qu’elle s’est inscrite à des cours de soir, après le boulot, car à son travail, faire de l’overtime est la norme. De cette façon-là, elle a une « bonne » excuse pour partir à l’heure à laquelle elle aurait dû partir de toute façon.
Surtout si tu es perfectionniste (allô!), ça peut devenir lourd de toujours penser au boulot et ça affecte ton moral. Ne sous-performe pas et ne laisse pas tomber ton équipe au moment le plus important, mais apprends à en prendre et en laisser.
Honnêtement? La majorité d’entre nous ne peuvent pas prétendre sauver le monde. Personne ne va mourir si une tâche n’est pas finie. Il faut apprendre à laisser aller. C’est tough. Mais au final, ça fait tellement du bien!
Alors… POSITIVISME!
Tu veux connaître mes autres objectifs pour 2018? C’est par ici!
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Je suis définitivement négative. C’est pas que je le veuille absolument mais il m’est difficile de voir le positif. J’ai tendance à me souvenir que du négatif parce que j’ai souvent eu de la peine ou été déçue dans ma vie. Les gens me déçoivent. J’essaye très très fort de voir le côté positif des situations et c’est un travail de tout les jours. Je constate que je suis plus positive lorsque que je remplis mes objectif. Je me contente de ce que j’ai et j’essaye pas d’en avoir toujours plus . J’essaye de m’accorder un petit bonheur quotidien .
Bonne technique! Ce n’est pas toujours facile, mais ça fait du bien d’essayer!
depression + phobie sociale et beaucoup de peur si bien que sa me maine a etre tres negative . et je n arrive pas a sortir de cette negativité. j ai peur que ci j essais d etre moins negative d avoir moins d aide et que l on me laisse me debrouiller toute seule . merci a bientot.